Société

L’olivier au secours de l’agriculture

Le rotary club Quaraouyine et la section locale d’Afak pour le civisme et le développement ont organisé samedi dernier à Fès une rencontre sur le thème, «l’olivier au secours de l’agriculture marocaine».
Lors de cette manifestation, directeur de la production végétale au ministère de l’Agriculture, Moha Marghi a affirmé que l’olivier dans la région de Fès s’étend sur une superficie de 550.000 hectares, soit près de 55 % du verger arboricole national. Il constitue la principale culture fruitière cultivée au Maroc. Et de souligner l’importance de la culture de l’olivier dans l’agriculture marocaine, mettant en relief ses fonctions multiples de lutte contre l’érosion, la valorisation des terres et la fixation des populations dans les zones de montagnes.
M. Marghi a expliqué dans ce cadre que la culture de l’olivier s’étend quasiment sur l’ensemble du territoire national à l’exception de la côte atlantique. Et d’indiquer que le secteur oléicole, assure une activité agricole intense générant plus de 11 millions de journées de travail annuel, soit l’équivalent de 55.000 emplois permanents.
Contribuant également à combler 16 % du déficit en matière d’huiles alimentaires, 50.000 t, ce secteur, précise le responsable, se situe dans une superficie irriguée de 210.000 hectares, soit près de 40% de la superficie totale plantée en oliviers. Et d’ajouter que l’olivier marocain est relativement jeune, avec 40 % de plantations entre 0 et 15 ans, 26 millions de pieds, 45 % entre 16 et 50 ans, 29 millions de pieds, et 15 % supérieurs à 50 ans, 10 millions de pieds, notant que celui-ci est dominé par la variété. M. Marghi a estimé que la production prévisionnelle, pour la campagne 2001/2002, serait de l’ordre de 550.000 tonnes, plus de 30 % par rapport à la campagne précédente, et donnerait près de 50.000 t d’huiles d’olive et 90.000 t d’olives de table industrielle. Et d’indiquer que la transformation des olives s’effectue par les secteurs modernes de transformation comptant 287 unités industrielles, 528.000 t, et traditionnel, les 16.000 «maâsras» triturent 170.000 t. La production d’huile est principalement destinée au marché intérieur. Les exportations moyennes des cinq dernières campagnes (1996-2000) sont de l’ordre de 68.600 t de conserves d’olives et font du Maroc, le deuxième exportateur mondial avec 13.400 t d’huiles d’olives vers les USA, l’Espagne et l’Italie.
L’accroissement de la demande en huiles et conserves d’olives au niveau des marchés international et national, durant les dernières décennies, et les potentialités naturelles du Maroc en matière de développement de l’oléiculture, ont incité le ministère de l’Agriculture à élaborer un programme national oléicole. Celui-ci prévoit des mesures incitatives pour la réalisation d’opérations d’entretien et de restructuration des oliveraies par l’octroi d’une subvention de 50 % du prix d’acquisition du petit matériel agricole utilisé, la protection phytosanitaire du verger oléicole par la création d’un réseau d’investissement agricole au niveau des principales zones oléicoles, et l’octroi de primes d’investissement fixées entre 3.500 et 5.000 dh/t, en fonction de la capacité de production des grandes et moyennes unités.

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