Société

Maroc-Tunisie : priorité aux échanges commerciaux

Dans une déclaration à la presse à l’issue de ces entretiens, M. Jettou a indiqué qu’«il a été convenu de réviser les conventions signées entre les deux pays en vue d’une meilleure mise en oeuvre, relevant l’existence d’un problème au niveau de la mise en application de ces conventions des deux côtés, ce qui entrave les échanges ou les investissements». M. Jettou a affirmé qu’«il est temps d’actualiser plusieurs conventions signées entre Rabat et Tunis et de réviser certains de leurs articles pour les adapter aux développements actuels». Il a souligné que «cette rencontre a été également une opportunité pour évaluer les relations maroco-tunisiennes en matière d’échanges et d’investissements», indiquant que de nouvelles conventions seront signées.
De son côté, M. Ghannouchi a indiqué que «l’accent a été mis lors de ces entretiens sur la nécessité de promouvoir les relations maroco-tunisiennes, notamment par l’activation des conventions existantes, et sur la volonté des deux parties à encourager les investissements au Maroc et en Tunisie».
«Cette réunion a été une occasion pour l’examen des relations avec l’Union européenne (UE)», a affirmé M. Ghannouchi, soulignant la convergence des points de vue de Rabat et de Tunis pour une plus grande coordination en vue d’une intégration efficace dans l’espace euro-méditerranéen.
Le ministre du Commerce extérieur, Mustapha Mechahouri a indiqué, pour sa part, que «les échanges commerciaux entre le Maroc et la Tunisie sont passés, durant les cinq dernières années, de 105 millions dollars en 2001 à 186 millions dollars en 2005».
Lors de ses entretiens avec le ministre tunisien du Commerce et de l’Artisanat, Moundhir Zenaïdi, M. Mechahouri a souligné que cette nette hausse demeure toutefois "déséquilibrée", vu la hausse annuelle des importations marocaines de la Tunisie (+11,5 %), contre la baisse de ses exportations (56 millions dollars en 2001 contre 45 millions en 2005).
«Malgré le fait que le Maroc et la Tunisie disposent d’une plate-forme juridique après l’entrée en vigueur récemment de l’accord d’Agadir, a dit M. Mechahoui, il existe certains problèmes et contraintes auxquelles font face les exportations marocaines. Parmi ces difficultés évoquées par les professionnels marocains, a poursuivi M. Mechahouri, figurent celle de l’obtention des autorisations administratives pour certains produits marocains (dérivés du sucre et produits de poterie) et de l’application de la taxe d’importation sur certains produits et de la taxe sur l’environnement. Dans ce cadre, le responsable marocain a insisté sur «la nécessité d’intensifier les contacts et d’institutionnaliser l’échange d’informations entre les professionnels des deux pays en vue de hisser les relations commerciales au niveau des relations politiques».

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