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Nations Unies : agenda royal chargé

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Sa Majesté le Roi Mohammed VI est arrivé à New York dimanche pour prendre part au débat général de la 58ème session de l’assemblée générale des Nations Unies, qui doit s’ouvrir ce mardi. La délégation accompagnant le Souverain est composée de Mohamed Benaïssa et des conseillers de SM le Roi, André Azoulay, Abdelaziz Meziane Belfkih et Mohamed Moatassim, ainsi que de Taïeb Fassi Fihri. Un communiqué du ministère de la Maison royale, du protocole et de la chancellerie a annoncé qu’au cours de cette session, le Souverain «prononcera un discours au nom du Groupe des 77 et aura des entretiens avec plusieurs responsables internationaux ». Au moins quatre questions sont à l’ordre du jour pour le Maroc et constituent, non seulement, les préoccupations majeures du royaume mais également les thèmes-clés des débats et entretiens de SM le Roi. Il s’agit en premier lieu de la question du Sahara marocain. Celle-ci traverse, en effet, une période critique et déterminante. Le 31 octobre prochain, le Conseil de sécurité sera appelé à prendre une position et à trancher dans le litige qui oppose le Maroc à son voisin l’Algérie. La communauté internationale, rappelle-t-on, n’arrive toujours pas à prendre une décision définitive à ce sujet, en raison de la pression exercée par le pouvoir algérien. Les Etats-Unis d’Amérique, en tant que première puissance mondiale, est, bien entendu, partagée entre sa volonté de clore ce dossier, ses intérêts dans la région, notamment vis-à-vis de l’Algérie, et ses amitiés et sympathies pour le Maroc. D’où la complexité de ses positions et ses hésitations à prendre une décision claire sur la marocanité du Sahara. Le second point qui relève des intérêts primordiaux du Royaume n’est autre que la défense de la cause palestinienne, considérée comme étant une question nationale pour l’ensemble du peuple marocain. L’impasse dans laquelle se trouve le dialogue israélo-palestinien, l’acharnement du gouvernement d’Ariel Sharon contre le président Yasser Arafat et la recrudescence des hostilités dans cette région, constituent des préoccupations majeures de SM Mohammed VI. Le Maroc, un pays n’ayant aucun intérêt stratégique dans la région du Moyen-Orient est, selon les forces antagoniques concernées, le plus apte à jouer le rôle du médiateur de la paix. Aussi, l’implication du royaume pour la modernité, la démocratie, le pluralisme et la coexistence pacifique entre les différentes religions, font de lui une cible privilégiée pour l’obscurantisme à l’échelle mondiale. Son adhésion au groupe des Etats qui ne cessent de lutter contre le terrorisme international, notamment en faisant siennes les mesures de lutte anti-terroristes préconisées sur le plan international, l’incite à être davantage présent dans tout débat concernant ce fléau, et dans toute action touchant au progrès et au développement. La consolidation des relations bilatérales du Maroc avec les différentes puissances mondiales, dont en premier lieu, les Etats-Unis d’Amérique, s’avère de plus en plus une nécessité incontournable. L’accord de libre-échange est en passe d’être conclu dans les trois mois qui viennent. Bref, autant de chantiers sur lesquels se penche le souverain et qui sont au coeur de ses entretiens à New York.

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