C’est ce qui ressort d’un éditorial du quotidien bilingue du parti (Al Adala Wa Attanmia) publié dans son édition du lundi 22 octobre. «Ceux qui ont le pouvoir de décision ont décidé que le PJD soit exclu de l’équipe gouvernementale durant la période 2007-2012 pour des raisons que l’on ne peut attribuer à la bonne gouvernance et tout le lexique de la moralisation et des chantiers des réformes démocratiques», souligne l’éditorialiste. Pour le parti islamiste, cette «exclusion» signifie que «notre sous-développement global continuera, ses dangers vont s’aggraver et la nation sera la victime». Donc, selon le PJD, sauver le pays du sous-développement passe impérativement par un gouvernement islamiste et attendre jusqu’en 2012 pour rattraper le coup trop attendre. En deux mots : le PJD rappelle qu’il se porte volontaire en cas de révision de la composition de la majorité avant la fin de la législature.