Une étude de la banque mondiale publiée mardi dernier souligne que sans un accès à l’infrastructure à la fois meilleur et plus large, l’objectif mondial de réduction de la pauvreté de moitié d’ici l’an 2015, risque de demeurer un voeu pieux. Dans ce cadre, l’Institution financière recommande un doublement de l’aide publique au développement, parallèlement à un accroissement des investissements privés.
Le président de la banque mondiale, James Wolfensohn estime que pour la réalisation des objectifs fixés par la communauté internationale pour le millénaire, les pays en développement doivent créer les conditions d’une amélioration des services d’infrastructure par l’encouragement de la bonne gouvernance et la mise en oeuvre des réformes réglementaires fondamentales pour l’instauration d’un climat favorable à l’investissement et mobiliser les apports du secteur privé. Et d’affirmer que les bailleurs de fonds des pays riches doivent répondre à ces besoins, ainsi qu’à d’autres besoins urgents, en doublant l’aide publique au développement. Et de noter que les pays riches consacrent aujourd’hui 7 fois plus de ressources aux subventions agricoles qu’au financement de l’aide.
Selon la banque mondiale, les objectifs du millénaire visent notamment à assurer l’éducation de base pour tous, l’accès à l’eau, à l’électricité et aux télécommunications, ainsi qu’une bonne santé et un développement viable du point de vue de la préservation de l’environnement.