Société

PPS : Alaoui pour un troisième mandat

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Le PPS devait clôturer, dimanche 23 avril 2006 à Bouznika, son 7ème congrès national avec l’élection d’un nouveau comité central plus élargi que le sortant (250 membres au lieu de 170). Lors de la dernière journée, les 2.056 congressistes PPS devaient départager 740 de leurs camarades qui s’étaient portés candidats pour briguer un siège au sein de cette instance de décision des ex-communistes même si un consensus était à l’ordre du jour. Le comité central, qui tiendra sa première réunion dans deux semaines, élira à son tour les membres du nouveau bureau politique dont le nombre de membres devra également être revu à la hausse. Le nouveau comité central du PPS, l’une des nouveautés apportées par ce 7ème congrès, comprendra, outre les représentants des régions et provinces, des membres issus des secteurs socioprofessionnels du PPS avec une représentativité par quotas pour les femmes et les jeunes.
Sauf surprise de dernière minute, c’est Moulay Ismaïl Alaoui qui devait être reconduit pour un troisième mandat à la tête du PPS. Cette issue, explique un responsable du parti, ne provient pas de quelque "pénurie" de cadres pouvant assumer cette responsabilité et moins de la volonté de Moulay Ismaïl Alaoui. Mais plutôt, affirme-t-il de la volonté des congressistes. Une bonne partie d’entre eux scandaient d’ailleurs le nom de l’actuel secrétaire général avant l’ouverture, vendredi 21 avril 2006, de ce 7ème congrès. Pour son rendez-vous national, le parti de Feu Yata a choisi de sortir des sentiers battus pour la tenue de tels conclaves. Abdelouahed El Fassi ne s’est pas éternisé au micro, préférant céder la parole et les planches à l’artiste Mohamed Derham. Moulay Ismaïl Alaoui s’en emparera, par la suite, pour un discours d’ouverture où il (re)tracé la voie de son parti: pour le Maroc, le progrès, l’unité et le modernisme.
Si les commissions de ce 7ème congrès du PPS avaient du pain sur la planche, que ce soit pour la refonte des statuts du parti ou la préparation de divers rapports, le débat était de la partie avec trois panels, ouverts au publics, autour de la diversité culturelle, la mondialisation ou encore la démocratie et les droits de l’Homme. D’ailleurs, fait rare dans la vie des partis marocains, la société civile était présente en force lors de ce congrès.
L’ouverture du 7ème congrès du PPS s’était déroulée en présence du Premier ministre et de plusieurs membres du gouvernement ainsi que des chefs des partis marocains à l’exception du PJD et du MDS. Ces derniers, apprend-on au PPS, n’ont pas été invités. Le PJD ne l’a pas été, explique Abdelouahed Souhail, porte-parole du congrès, pour ses positions et son "double-discours". Mahjoub Benseddik, patron de l’UMT, a fait une petite "dérogation" en faisant le déplacement à Bouznika. Comme Hicham El Guerrouj…

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