Société

Précisions des membres de l’Instance «Médias et société»

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L’instance du dialogue national «Médias et société» a démenti, lundi 3 mai, les allégations contenues dans un article publié dans l’édition du 1er-2 mai et réitérées dans l’édition du 3 mai du quotidien «Al Jarida Al Oula» prétendant que des intervenants lors du débat national sur la presse auraient demandé au président-directeur général du pôle audiovisuel public, Fayçal Laraichi, de réduire le temps dédié lors des journaux télévisés à la couverture des activités royales. Dans un communiqué datant du 3 mai, l’instance a exprimé sa stupéfaction face au contenu dudit article affirmant qu’il est «dénué de tout fondement. Ce qui est le plus surprenant réside dans le fait que ce qu’a rapporté l’auteur de cet article émanerait de sources «concordantes», alors que ce n’est que pure invention et un récit dénué de tout fondement», indique le communiqué. L’instance précise que l’auteur de cet article «a abordé un sujet qui n’a jamais été à l’ordre du jour tout au long des 23 séances du dialogue national». Dans ce sens, l’instance du dialogue national «Médias et société» précise que ce qui a été imputé respectivement à Ahmed Zaïdi, chef du groupe socialiste au Parlement, Khalil Hachimi Idrissi membre de l’instance et président de la FMEJ et Fayçal Laraichi président-directeur général du pôle audiovisuel public «n’est que pure invention dans toute sa totalité». Par ailleurs, l’instance a exprimé «sa perplexité face aux raisons de cette atteinte voulant à tout prix «introduire» le sujet de la couverture des activités royales dans un dialogue où ce sujet n’a jamais été à l’ordre du jour. Le plus dangereux dans cet article est qu’il a été dirigé contre des individus et des instances ainsi que le fait d’inventer ce récit et de l’imputer à des sources «concordantes» , alors que l’instance organise ses auditions à huis clos à l’exception de la session d’ouverture des travaux où les interventions ne sont pas programmées», s’interroge le communiqué de l’instance précisant que les interventions qui ont lieu pendant la séance tenue à huis clos sont enregistrées et consignées par écrit. «Ce qui a été attribué aux trois responsables est dénué de tout fondement. Outre le fait qu’il porte atteinte à la crédibilité de la presse, ceci suscite plusieurs interrogations sur les motivations derrière l’évocation du sujet des activités royales qui n’a pas été à l’ordre du jour et le fait d’évoquer des noms bien déterminés». L’instance précise que l’enregistrement concernant cette séance et les autres séances est mis à la disposition à toute personne souhaitant en prendre connaissance. Le communiqué indique aussi que l’instance dénonce avec force ce comportement non professionnel et immoral et l’attitude de quelques «plumes» cherchant à mêler l’institution royale dans chaque débat public. «L’instance respecte la liberté des individus auxquels on a atteint à leur dignité en déformant leurs déclarations et ayant fait l’objet de ces calomnies. Dans ce sens, elle se réserve le droit de décider de la manière dont elle réagira ultérieurement par rapport à ce sujet», conclut le communiqué. Le communiqué de l’instance rejoint ainsi les précisions apportées, hier lundi, par les intervenants qui ont vu Al Jarida Al Oula leur attribuer des propos qu’ils n’ont pas tenus. Khalil Hachimi Idrissi, président de la FMEJ, a rendu public, dimanche 2 mai, un communiqué dans lequel il avait démenti avoir appelé à la réduction du temps dédié aux activités royales lors des JT des chaînes publiques. «Je n’ai absolument pas exprimé, lors de ladite réunion, un quelconque souhait de voir la couverture des activités royales réduite lors des journaux télévisés», indique le communiqué de M. Hachimi Idrissi. Les mêmes précisions ont été apportées par le chef du groupe parlementaire de l’USFP et membre de l’instance, Ahmed Zaïdi, dans un communiqué rendu public par le quotidien Al Ittihad Al Ichtiraki dans sa livraison du lundi 3 mai.

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