Société

Procès Karim Zaz: Les mis en cause s’impatientent

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Cinq mis en cause impliqués dans ce dossier se sont présentés à la barre pour répondre aux questions des avocats des trois opérateurs téléphoniques Wana, IAM et Méditel.

Fait marquant de cette audience qui a duré cinq heures, l’abstention de Youssef Hanane, représentant juridique de la société Sprint Call, de répondre aux questions de l’avocat de Wana tout en répondant paresseusement, ou refusant carrément de le faire, aux deux avocats des autres opérateurs téléphoniques.

Une sorte de protestation contre la lenteur de l’examen du dossier. Un autre mis en cause, Nouredine Zaïm Sassi, a protesté, lors de cette audience, en mettant un ruban de couleur rouge à son épaule gauche. Ce dernier avait déjà protesté, dans une précédente audience, contre son implication dans cette affaire en mettant une croix sur sa bouche avec un ruban adhésif rouge.

Lors de l’audience du mercredi dernier, il a précisé qu’il avait été mouillé dans cette affaire puisqu’il avait uniquement légué, sans contrepartie et sans changer le registre de commerce, le local de sa propre société de transport à Ahmed Abou Badr. A chaque fois, le juge Abdellatif Lahmidi intervenait pour solliciter les avocats de la partie civile de donner des questions précises et de ne plus les répéter et ce afin de ne plus ralentir le déroulement du procès.  

Au début de l’audience, c’était Azzedine El Moutawakil, conseiller juridique et représentant légal de la société Sofiane Cab, qui s’est présenté à la barre pour répondre aux questions des avocats de la partie civile.

À ce propos, il a tenté, tout au long de son interrogatoire, d’expliquer aux avocats des trois opérateurs téléphoniques qu’il a toujours été en règle et qu’il n’a jamais bafoué la loi quand il avait été chargé par la société SIART d’établir son registre de commerce et détenir sa comptabilité. Quant à Mohammed Wadoune, représentant légal de la société Fud Ouad, il a précisé, lors de son interrogatoire par les avocats des trois opérateurs, qu’il était chargé uniquement de fonder la société en signant les documents, sans toucher le moindre sou. «J’étais naïf», a-t-il dit au tribunal tout en éclatant de rire.

Soulignons que cette audience a été ponctuée de prises de bec entre les avocats de la partie civile et leurs collègues soutenant les mis en cause. Le juge Lahmidi intervenait à chaque fois pour les calmer et reprendre l’interrogatoire des mis en cause. Vers 22h le juge a décidé de reporter l’audience au lundi prochain.

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