Société

Provinces du Sud : La lutte contre l’ensablement s’intensifie

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Un appel d’offres vient d’être lancé par le HCEFLCD

La direction régionale des eaux et forêts et à la lutte contre la désertification du Sud vient de lancer un appel d’offres pour la réalisation des travaux de lutte contre l’ensablement (maintenance) sur 45 ha.

Cette opération s’inscrit dans le cadre de la stratégie du Haut-Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD), visant la préservation et le développement des ressources naturelles dans la région du Sud à travers la régénération des forêts primaires et la lutte contre l’ensablement qui affecte les sites et les infrastructures socio-économiques, la conservation et le développement de la biodiversité au niveau des sites d’intérêt biologique et écologique (SIBE) identifiés par le Plan directeur des aires protégées ainsi que la création de ceintures vertes.

Concernant les réalisations accomplies dans ce domaine lors de ces dernières années, figurent la lutte contre l’ensablement par le biais de la fixation mécanique et biologique des dunes sur une superficie de 1.200 ha et l’installation d’environ 16 km de barrières qui ont permis de protéger les équipements et les infrastructures de base, y compris l’entrée nord et l’aéroport Hassan Ier de Laâyoune, la centrale thermique de l’Office national de l’électricité, de la ville de Smara, le village des pêcheurs à Boujdour et les oasis de Guelmim et de Tata, en plus des points d’eau et d’irrigation.

Quant au projet de lutte contre l’ensablement de la ville de Tarfaya, une convention de partenariat entre le Haut-Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD), le conseil municipal, l’Agence pour le développement socio-économique des provinces du Sud et l’Agence du bassin hydraulique de Sakia El Hamra a été signée avec un budget global de l’ordre de 43 millions DH (MDH) dont la participation du Haut-Commissariat est à hauteur de 37 MDH. Pour la conservation de la diversité biologique, la délégation régionale a créé notamment des parcs nationaux à Khenifiss (Tarfaya) et à Iriqui (Tata) et un autre en cours d’élaboration à Dakhla, en plus de la mise en place des plans d’aménagement et de gestion aux sites qui revêtent une importance biologique et écologique sur une superficie de 350.000 ha.

S’agissant des efforts de reboisement visant à lutter contre l’ensablement et à préserver l’équilibre écologique, il a été procédé à la replantation de 5.410 ha de forêts d’acacia et 460 ha d’arganiers, à la création de ceintures vertes autour des villes (dont Smara, Laâyoune, Guelmim, Dakhla), sur une superficie de 974 ha en vue de créer des espaces de divertissement et de détente au profit de la population.

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