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Provinces du Sud: Sept nouveaux barrages pour Guelmim et Sidi Ifni

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La réalisation de ces ouvrages va permettre de sécuriser l’alimentation en eau potable et d’accompagner les projets de développement lancés dans les différentes provinces de la région.

Afin de combler le déficit en alimentation en eau potable et mobiliser les ressources hydriques nécessaires pour l’irrigation et lutter contre les inondations dans les provinces de Guelmim et Sidi Ifni, 7 nouveaux barrages seront réalisés par le ministère chargé de l’eau.
Pour les 2 grands barrages de Fask et Assaka, l’objectif est la mobilisation des eaux superficielles pour renforcer l’adduction d’eau potable de la ville de Guelmim, la recharge artificielle de la nappe et l’irrigation des terres agricoles. Pour les petits et moyens barrages, l’objectif est la protection de la ville de Guelmim contre les inondations et la recharge artificielle de la nappe.

Selon la délégation régionale de l’Agence du bassin hydraulique de Souss-Massa-Drâa à Guelmim, la réalisation de ces ouvrages va permettre de sécuriser l’alimentation en eau potable, d’accompagner les projets de développement lancés dans les différentes provinces de la région, et d’atténuer les impacts liés à l’irrégularité des précipitations.
Les coûts estimatifs de ces barrages qui sont en cours d’étude ou actualisation de l’étude sont de 800 millions DH pour le barrage de Fask et plus d’un milliard DH pour Assaka. Pour les autres petits et moyens barrages les coûts varient de 25 à 40 MDH. La réalisation de ces ouvrages commencera à partir de l’année 2017.

A noter que la carte hydrique de la région de Guelmim-Oued Noun reflète une structure disparate en quantité et en qualité, entre les diverses zones géographiques. La province de Guelmim connaît une concentration des ressources, dans la plaine où se situe la capitale régionale. Les zones de montagne sises au nord et nord-ouest accusent un déficit hydrique important tout comme les parties sahariennes du sud et sud-est. Le long du littoral, la ressource est abondante mais connaît des degrés élevés de salinité qui entravent son utilisation à l’état brut.

Depuis plusieurs années, une attention particulière a été accordée à la mobilisation des eaux de surface, par la réalisation d’ouvrages de dérivation ou de retenue. Les objectifs visés par cette opération sont multiples: réglementation de la nappe phréatique, abreuvement du bétail, pratique d’une agriculture par épandage ou la protection contre les inondations par le règlement du débit de certains oueds.

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