«Des classes surpeuplées, on en voit chaque année, mais en cette rentrée nous sommes arrivés à des seuils inacceptables», a-t-il déclaré. Selon le ministre, ce phénomène est d’abord dû au manque de ressources humaines causé par un nombre élevé de départs à la retraite, mais également à un manque d’infrastructures (de classes) et à la migration de la population vers les zones urbaines. «Cela crée une pression importante sur certaines provinces, notamment à Casablanca et à Fès», a-t-il expliqué. L’une des solutions proposées par le ministère est l’affectation des enseignants actuellement dans des zones en sureffectif vers des régions en manque de ressources humaines.
«Tous les enseignants doivent travailler, c’est aussi simple que cela», a noté le Rachid Belmokhtar. Cette question cache, par ailleurs, celle encore plus épineuse des classes multi-niveaux, qui n’ont plus leur place dans un système éducatif moderne. Avec cette même approche de répartition des enseignants, et tout en avouant que le nombre de postes budgétaires accordés au ministère représente un réel handicap, le ministère promet de «s’attaquer de manière urgente au problème de ces classes».