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Rachida Roky : «Notre objectif est d’impacter les associations oeuvrant dans l’estivage»

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Questions à Rachida Roky , présidente du réseau de lecture au Maroc

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Nous ne voulons pas perdre de temps à solliciter les subventions. Nous n’avons besoin que de moyens suffisants pour travailler.

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ALM : Quel est l’impact de la lecture pour les enfants sur les plages et colonies de vacances ?

Rachida Roky : Nous voulons que notre impact soit à deux niveaux. Le premier étant sur les enfants en leur faisant aimer la lecture. D’ailleurs notre réseau rencontre, dans des écoles auxquelles nous dédions également un programme de lecture, des enfants ciblés dans les colonies de vacances. Ils nous confirment qu’ils continuent à lire. Mais l’impact le plus important est le deuxième qui concerne les encadrants dans les colonies de vacances. Notre objectif étant d’impacter les associations œuvrant dans l’estivage. Déjà nous avons collaboré avec Achouâla et Mawahib entre autres. Il y a même des associations qui font la lecture bien que nous ne les accompagnions pas puisque celles-ci ont déjà témoigné de l’expérience avec nous dans une colonie. Elles ont tellement apprécié cette activité qu’elles entreprennent avec leurs propres encadrants. D’autres associations rurales organisent dans des villages une colonie de vacances qui nous a appelés pour y organiser des ateliers de lecture. Ainsi, le programme dédié à la lecture s’élargit.

Avez vous d’autres partenaires?

Outre la fondation de la Banque populaire, nous disposons, cette année, du soutien de la fondation Ajial pour la promotion des droits humains qui nous a octroyé un montant honorable pour acheter exclusivement les livres. Quant au soutien du ministère de la culture, il tarde énormément. L’an dernier, nous avons obtenu l’accord pour recevoir les subventions que nous n’avons pas eues à ce jour. Pourtant nous n’avons pas annulé notre programme de lecture. En fait, nous ne voulons pas perdre de temps à solliciter les subventions. Nous n’avons besoin que de moyens suffisants pour travailler.
Du moment que cette année la subvention du ministère tarde, nous nous sommes vus obligés de chercher des partenaires. L’an dernier nous avons fait la lecture dans les colonies de vacances avec nos propres moyens.

Quelles sont vos recommandations?

Nous envisageons de soumettre une pétition pour que le ministère organise cette action et nous consacre des bibliothèques dans les colonies. Ce que nous voulons c’est un programme étatique de sensibilisation à la lecture. Deux ministères sont responsables de cette action. Celui de la culture et de la communication et celui de la jeunesse et des sports.

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