« Il n’y a aucun danger, aucun cas qui sort de la normale ni aucune recrudescence de la rage animale au niveau national », a assuré Dr Benazzou dans un entretien à la MAP, précisant que le Maroc dispose d’un réseau de surveillance épidémiologique performant qui permet d’être informé à tout moment.
Les départements ministériels, les professions médicale et vétérinaire et autres partenaires sont mobilisés pour lutter contre cette épizootie, a souligné le responsable, qui rappelle que la rage animale au Maroc est une maladie endémique et enzootique qui existe depuis longtemps. « C’est une maladie à déclaration obligatoire dans le sens ou toute personne qui a la charge de la garde ou des soins d’un animal suspecté de rage, a l’obligation de déclarer à l’autorité administrative la plus proche cette suspicion », a-t-il ajouté.
Tout ce travail ne peut pas s’effectuer sans la collaboration des citoyens qui doivent contribuer de manière concrète à cette lutte, a dit Dr Benazzou qui regrette que certains « propriétaires des chiens ne participent pas de manière efficiente aux campagnes de vaccination ». « Nous sommes en train de travailler sur des bases solides et scientifiques pour mettre en place une stratégie qui réponde à notre réalité technique, scientifique et socio-culturelle, a-t-il poursuivi, notant que la rage est dangereuse parce que la maladie a un impact hygiénique.