Société

Réactions

Abdelaziz Alaoui Hafidi (RNI) : «Il appartient aux partis de se conformer à la nouvelle loi»
«Il faut savoir qu’au sein du RNI nous nous attendions à ce pré projet qui a largement contribué à rehausser le rôle des partis politiques. Désormais, et grâce à la loi organique des partis, c’est carrément le statut des politiques qui mute pour un rang plus élevé. Maintenant, la balle est dans le camp des partis. Il leur appartient de se conformer à la nouvelle loi ou de disparaître», a souligné Abdelaziz Alaoui Hafidi, membre du comité exécutif du RNI. Et de poursuivre, «par contre, je ne comprends pas pourquoi on pose toujours la question de savoir si les politiques sont à la hauteur de cette loi. Il ne faut pas minimiser tous les partis, parce qu’il y a parti et parti. Dans ce sens, il faut noter que tout parti qui se respecte va tout de suite prendre la vague des réformes. Le législateur a choisi de doter les partis d’une loi supérieure à la loi ordinaire et qui vient juste après la Constitution avec de nouveaux amendements».

Hamid Jmahri (USFP) : «Les partis sont obligés de se conformer aux nouvelles dispositions
de la loi sur les partis politiques» Selon Hamid Jmahri, membre du bureau politique de l’USFP, les partis politiques marocains sont obligés de se conformer aux dispositions de la nouvelle Constitution et la loi sur les partis politiques. «Cela s’explique par le fait qu’actuellement tout le monde cherche un consensus». Et d’ajouter : «Aussi, ces partis sont-ils contraints de s’y conformer parce que nombreux parmi eux ont demandé à ce qu’il y ait de nouvelles dispositions de lois et un nouveau cadre pour l’exercice de leur activité. Je ne vois pas pourquoi ces mêmes partis se déroberaient aujourd’hui».

Amine Sbihi (PPS) : «L’Etat doit avoir une position de neutralité positive»
«Il y a trois responsabilités en matière de la réhabilitation de l’action partisane. Il y a tout d’abord l’Etat qui a dérivé durant plusieurs années vers la déconsidération des partis politiques. L’Etat doit avoir aujourd’hui une position de neutralité positive  pour contrecarrer les dérives dont sont capables certaines personnes. Pour ce qui est des partis politiques, on peut dire que certains parmi eux qui ont des projets, qui sont historiquement nés de la dynamique de la société et qui sont suffisamment indépendants sont vraiment capables de jouer pleinement leur rôle. Mais, il y a d’autres qui n’arrivent pas à rompre avec les pratiques du passé. Il faut en troisième lieu que les citoyens se mobilisent, de leur côté, pour contrecarrer le poids des fraudeurs et donner une nouvelle image de la pratique démocratique», indique Amine Sbihi, membre du bureau politique du PPS, dans une déclaration à ALM.

Lahcen Daoudi (PJD) : «Il faut réellement nettoyer les partis politiques»
«Les partis politiques vont bien évidemment se conformer à la nouvelle loi au niveau formel, mais au niveau du fond, il est difficile de changer la culture dominante. La substance va rester la même. On dit que la mauvaise monnaie chasse la bonne. Au sein de certains partis, certaines personnes sérieuses et crédibles tentent de réformer de l’intérieur mais elles finissent par reculer devant le poids des
fraudeurs. Pour accompagner la réforme, il faudra réellement nettoyer les partis politiques», précise, par ailleurs, Lahcen Daoudi, secrétaire général-adjoint du PJD.

Thami Khyari (FFD) : «Les partis doivent s’adapter ou disparaître»
«Les partis marocains non seulement sont capables, mais ils sont dans l’obligation de conformer aux dispositions de la nouvelle Constitution et la loi sur les partis politiques. Compte tenu de l’envergure de cette évolution que connaît notre pays, les partis politiques sont face à un dilemme : celui de s’adapter ou de disparaître. Nous sommes dans une phase particulière de l’histoire du Maroc. À cet effet, nous avons travaillé sur l’initiative des portes ouvertes  pour accompagner cette dynamique et les nouvelles perspectives qui s’offrent au Maroc », souligne Thami Khyari, secrétaire général du Parti du front des forces démocratiques. Et de poursuivre que « cette action vise à impliquer les Marocains dans la vie politique ». M. Khyari invite par ailleurs la presse à adhérer à ce processus , et ce en se focalisant sur les spécificités que les partis offrent pour la construction du Maroc nouveau.

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