Société

Réveillon pédophile à Marrakech

Marrakech, cette perle du Sud marocain, l’expression d’une succession de civilisations et de dynasties, ensorcèle toujours les amateurs de villes chargées d’Histoire. Elle obsède les rêveurs des paradis terrestres meublés de somptueux palais, mosquées, médersas et jardins. Ce haut lieu du tourisme marocain est considéré par J.P.Christian, un ressortissant français de cinquante et un ans, comme l’endroit le plus romantique du monde surtout par ses jardins de la Ménara. Il l’a découvert depuis une vingtaine d’années. Depuis, il est hanté par Jemaâ-El-Fna et ses foules de musiciens, de conteurs, les charmeurs de serpents et de singes mais aussi par d’autres choses.
Christian revient régulièrement au Maroc et plus précisément à Marrakech, où il ne se retrouve qu’entre ses ruelles, ses palais El Badiaâ, El bahia, ses jardins, ses mosquées et la Koutoubia. Il est séduit par cette capitale touristique depuis son bas âge. Mais également par les jeunes garçons mineurs et ce, à moindres frais.
Christian drague dans les souks, comme Essamarine, les rares piscines comme celle de Hay Mohammadi. Dans les meilleurs cas, il débourse cent dirhams.
C’est là qu’il a rencontré trois jeunes garçons, en juin dernier. Soufiane, Khalid, âgés de seize ans chacun et Zouheir, dix-sept ans. Comme à l’accoutumée, il est arrivé à Marrakech, a loué un appartement au quartier Gueliz, pour dix jours, contre un loyer de trois mille dirhams. Il a rencontré comme toujours, un garçon, Soufiane, le séduit, lui parle et l’entraîne dans son appartement. Là, ils ont fait l’amour, la première fois. Il lui a versé cinquante dirhams (!) Soufiane commence à lui rendre visite quotidiennement. Il n’a pas raté un seul de ces dix jours et à chaque fois il rencontre un nouveau garçon de son âge. Le contrepartie ne dépasse jamais cent dirhams. La pauvreté l’oblige à accepter cette somme dérisoire. Mais aussi cette condition, car il n’en éprouve aucun plaisir.
Christian retourne en France et quelques jours avant le nouvel an, il regagne Marrakech. Il a l’intention de célébrer le réveillon dans sa ville d’adoption. Il a loué un appartement dans un quartier populaire de Marrakech à Derb Lamsaouar Brabhi, au quartier Sidi Bouâmar.
Lundi 31 décembre 2001, la nuit du réveillon. Christian se prépare depuis la veille pour célébrer cette nuit avec ses quatre conquêtes masculines. Il adore passer cette nuit à Marrakech pour qu’elle reste gravée dans sa mémoire.
Une table bien dressée, du champagne, du vin, des bières, des plats appétissants et diversifiés. Un dîner aux chandelles au son mélodieux de la musique classique. Chacun d’eux, à moitié nu, attend minuit pour s’ébattre sur le lit ensemble.
Christian a déjà dormi avec l’un d’eux, il y a quelque moment mais il attend encore le moment où les ébats les réuniront tous les quatre, ensemble, sur le même lit. Ce moment n’arrivera jamais, ou du moins pas cette fois-ci, car on frappe à la porte. C’est la police. entre, les arrête en flagrant délit, et embarque tout ce beau monde, dont les rêves sont diamétralement opposés, au commissariat.

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