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Santé : 2.594 cadres ont été embauchés en 2010, 2.300 seront recrutés en 2013

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Le ministre de la santé a reconnu l’existence d’un certain nombre d’écarts entre la production hospitalière et les attentes des citoyens et cela «en dépit des efforts déployés par les différents gouvernements». Lhoussaine Louardi a déclaré ce constat mercredi dans le cadre de la session des questions orales à la Chambre des conseillers. Répondant à une interpellation sur l’existant hospitalier, il a en effet convenu du faible effet de ce qui a été entrepris pour en améliorer le rendu et ce «malgré la somme des efforts déployés». Il a cependant fait remarquer que son département n’en continue pas moins à œuvrer dans le cadre de son plan d’action 2012-2016 à la réforme progressive du système de santé. Il a précisé que ce plan qui se fonde sur un certain nombre de mesures d’accompagnement tendant à l’extension de la couverture médicale telles que l’AMO, a pour but de faire bénéficier le plus grand nombre de citoyens de prestations de qualité. Mais, a considéré le ministre, l’amélioration de la nature des services de santé ne peut se réaliser totalement sans la moralisation des métiers qui y participent. Il a estimé que de la combinaison de ces deux facteurs dépendra le niveau des indicateurs tels que le nombre des décès des mères et des enfants, la répartition équitable de l’offre de santé entre les régions, la facilitation de l’accès aux soins aux couches défavorisées et dans les campagnes, l’amélioration de l’accueil, notamment dans les services d’Urgence, la réduction des coûts des soins et des prix des médicaments, la lutte contre les maladies chroniques et une couverture médicale efficace étendue à l’ensemble des citoyens.
Lhoussaine Louardi a par ailleurs, indiqué que pour mener à bien cette politique, le ministère a embauché 2.594 cadres en 2010 et que le nombre des nouveaux recrutements sera porté à 2.300 en 2013. Le ministre qui a déclaré qu’il considérait les services des Urgences comme étant l’élément marquant de l’image du système hospitalier et l’une de ses pièces maîtresses a rappelé que l’une de ses toutes premières actions a été de les refondre et d’en moderniser les équipements. Jugeant que la question de la propreté est un élément essentiel de l’offre de santé, il a déclaré que si l’hygiène s’est améliorée, le ministère n’a de cesse de prétendre à plus en instituant des cahiers des charges précis. Le ministre qui a été interpellé sur la question des déchets sanitaires et des dangers qu’ils représentent a précisé que 87 hôpitaux sur 142, soit 61%, ont confié le traitement de leurs rebuts à des organismes privés. Il a ajouté que les déchets de 36 unités sont traités au moyen de broyeurs aseptisants et que 19 se débarrassent de leurs déchets par leurs moyens propres ou en les jetant dans des décharges publiques.

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