Cette rencontre a eu lieu les 1er et 2 octobre à Hammamet, en Tunisie.
Le projet souligne que la santé joue un rôle fondamental dans le développement humain et socio-économique. Il souligne également que la mortalité maternelle et infantile reste un grave sujet de préoccupation et il est proposé, en complément des actions entreprises, d’entreprendre des actions concernant le développement de campagnes d’information, l’aide à la formation spécifique des sages, femmes et des obstétriciens, l’appui aux institutions de formation et aux stratégies nationales en matière de développement et de gestion des ressources humaines pour la santé maternelle et néonatale.
Le cancer est devenu la principale cause de mortalité dans les pays du partenariat euro-méditerranéen et que le traitement précoce peut contribuer à diminuer la mortalité. Afin d’améliorer les diagnostics précoces, il est suggéré, dans un cadre régional, des actions, dont la signature par les Etats, de la Charte de Paris de 2000 de lutte contre le cancer, le développement des plans nationaux de lutte contre le cancer. Et à plus long terme et en fonction des progrès accomplis, il pourrait être envisagé de créer, sur la base du projet existant au sein de l’UE, une banque euro-méditerranéenne de données sur les tumeurs (Tumorothèque), qui permettrait aux praticiens de consulter les informations recueillies afin de les aider dans leur diagnostic, précise le projet, qui constate également que les greffes peuvent constituer une option thérapeutiquew importante en se substituant à des traitements lourds et coûteux. Elles supposent, toutefois, un encadrement éthique et juridique rigoureux.
Les trois pays proposent également que des réunions ministérielles euro-méditerranéennes de la santé se tiennent régulièrement.