Société

Santé Ramadan : Injections pendant le Ramadan

Pendant le mois du Rmadan, plusieurs questions relatives aux différents cas, qui pourraient provoquer des complications lors du jeûne sur la santé des patients, sont soulevées. Ainsi, les injections et piqûres effectuées pendant le jour durant le mois de Ramadan affectent-elles la validité du jeûne ? Les spécialistes soulignent que les injections médicales se subdivisent en deux genres. Celles qui visent à remplacer la nourriture et la boisson, et donc nourrissent la personne. Ce genre d’injections annule le jeûne car « si une situation rejoint ce qui est exprimé dans le sens des textes religieux, on considère alors les cas comme similaires, et la règle, d’interdiction des textes, s’applique à ce cas ».
Pour les injections médicales, qui n’alimentent pas la personne et ne se substituent ni aux aliments ni à la boisson : celles-ci n’annulent pas le jeûne, et aucun texte religieux ne les concerne, ni explicitement, ni implicitement. Ces injections se différencient totalement des aliments et des boissons, par la nature et par le sens. La règle est que le jeûne demeure valide jusqu’à ce que la preuve basée sur les textes religieux soit faite, indiquent les Ouléma. Pour ce qui est des prises de sang et le jeûne.
La question se pose également pendant les jours du jeûne. Les prises de sang effectuées les jours du Ramadan pour des analyses ou pour un don annulent-elles le jeûne ? Réponse des spécialistes : Si un peu de sang est prélevé de la personne sans que cela ne l’affaiblisse, cela ne rompt pas son jeûne, que cette prise ait été faite à l’occasion d’un don ou pour des analyses. Mais si par contre, la quantité de sang prélevée est importante et qu’elle affaiblit la personne, elle rompt le jeûne comme les saignées qui provoquent l’interruption du jeûne, selon la preuve dans la Sunna. Par conséquent, il n’est pas permis à la personne de faire un don de sang important en plein jour de Ramadan, sauf en cas d’extrême urgence : dans ce cas, la personne fait ce don pour palier à l’urgence, sauver une vie, par exemple, mais cela rompt son jeûne : elle peut alors manger et boire le reste de cette journée et devra rattraper ce jour de jeûne manqué, selon la religion.
Ce que les médecins conseillent également dans des cas pareils. Il faut dire que la santé durant le mois de Ramadan fait l’objet de plusieurs débats. Et toujours, la médecine et la Chariâa s’accordent sur les cas d’interdiction du jeûne. En d’autres termes, les cas où le jeûne pourrait avoir des répercussions négatives sur la santé du patient. Et pour les cas ambigus, il est préférable que les patients consultent leur médecin traitants. Prévenir vaut mieux que guérir.

Articles similaires

SociétéUne

Alerte météorologique: l’ADM appelle à la vigilance sur l’axe autoroutier Meknès-Oujda

La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) a appelé les usagers...

SociétéSpécialUne

Plus de 28.000 nouveaux inscrits en 2022-2023 : De plus en plus d’étudiants dans le privé

L’enseignement supérieur privé au Maroc attire des milliers de jeunes chaque année.

SociétéSpécial

Enseignement supérieur privé : CDG Invest entre dans le capital du Groupe Atlantique

CDG Invest a réalisé une prise de participation de 20% via son...

SociétéUne

Enseignement supérieur: La réforme en marche

Le digital occupe une place de taille dans la nouvelle réforme du...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux