Société

Sassi explique le projet du PSU

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Le secrétaire général adjoint du Parti socialiste unifié (PSU), Mohamed Sassi, a considéré que le Maroc doit "trancher définitivement" le choix du modernisme et que les partis politiques se doivent, eux aussi, "d’apporter leur contribution à l’édification du Maroc du 21ème siècle, s’ils en ont vraiment la volonté".
 Le Maroc et ses partis politiques se trouvent aujourd’hui "à la croisée des chemins", d’où la nécessité de «trancher nos choix et de nous engager irréversiblement dans le modernisme», a dit M. Sassi qui était l’invité de l’émission mensuelle "Hiwar", diffusée mardi soir 19 décembre sur la première chaîne de la télévision nationale.
Il a estimé que «le Maroc a besoin de réformes profondes et courageuses en vue de surmonter la conjoncture actuelle et d’aller de l’avant sur la voie de la transition démocratique».
 Il a poursuivi en précisant que  «Le Maroc a besoin aujourd’hui de personnes qui reconnaissent les réalisations, mais qui critiquent, si besoin est, les mauvaises performances». Le pays, a-t-il dit, «dispose d’une force montante et innovatrice au sein de l’ensemble des formations politiques, pas seulement dans les rangs du Parti socialiste unifié mais aussi au sein de toute la gauche d’opposition».
 Il a appelé à ce que "les élites ne se contentent plus d’intercepter les signaux, mais d’en envoyer aussi", espérant que les forces agissantes au sein des partis "se rencontrent autour du projet de renouvellement de la vie politique" et que ces élites "respectent l’esprit contractuel".
 S’agissant des relations entre le PSU et les autres organisations politiques, il a fait état de la disposition de son parti à s’allier ou à fusionner avec les formations qui le souhaiteraient, sur la base d’un partage des valeurs socialistes et de la foi en les composantes de la personnalité nationale sous les dimensions d’émancipation, d’honnêteté et d’indépendance.
 Le PSU a choisi de s’allier à des partis qui «croient sans aucune réserve en la démocratie», a-t-il affirmé, insistant sur l’importance de l’existence d’une ferme volonté chez les différents acteurs politiques, dans la perspective d’un compromis sur les règles du jeu démocratique, de la reconnaissance mutuelle et de la primauté de la démocratie dans la gestion des différends.
 Il a émis le désir de voir se constituer au Maroc "deux grands pôles socialistes", loin de toute exclusion et sur la base du dialogue, réitérant son rejet du projet de code électoral qu’il a qualifié de "discriminatoire", en ce sens qu’il "exclut les trois-quarts des partis politiques des prochaines élections".

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