Société

Seulement deux Marocaines dans le top 100

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Le site arabian business.com a dévoilé son classement 2012 des femmes arabes les plus puissantes du monde. Sur les 100 femmes recensées, figurent 2 Marocaines seulement. Il s’agit de la femme d’affaires Hynd Bouhia classée à la 57ème place et de l’écrivaine Fatima Mernissi à la 76ème position. Rappelons que Hynd Bouhia avait figuré à la 29ème place des 100 femmes les plus puissantes du monde et à la première place en Afrique, selon le classement du magazine américain Forbes en 2008. Une véritable  déception pour le Maroc qui comptait six femmes dans le classement 2011. Au même titre que le Maroc, la Tunisie ne compte que deux femmes dans le classement. Les deux femmes en question ne sont autres que la blogueuse Lina Ben Mhenni (23ème place) qui était pressentie pour le Prix Nobel de la paix en 2011 et l’actrice Hend Sabri (48ème place). Du côté algérien, c’est la grande surprise. Aucune femme ne figure dans la liste alors qu’elles étaient au nombre de trois l’année précédente. Ce qui porte à quatre le nombre des Maghrébines dans le classement.
Les Emiraties arrivent en force avec un total de 24 femmes recensées. Elles sont ainsi les plus nombreuses dans le classement. Et parmi celles-ci figure la  femme la plus puissante du monde arabe, Sheikha Lubna Al Qasimi. Elle fut la première ministre femme de l’histoire du pays et occupe  actuellement le poste de ministre du commerce extérieur. Figure, en seconde position,  la militante des droits de l’Homme yéménite et du Prix Nobel de la paix, Tawakkol Tarwan.
Par ailleurs, le classement présente 12  Koweïtiennes, 12 Libanaises et 11 Saoudiennes. Parmi les Libanaises, on retrouve, entre  autres femmes plus influentes, la chanteuse Fayrouz (13ème position), la réalisatrice Nadine Labaki (14ème) ou encore la star Haifa Wehbé (69ème).
Ce classement établi par l’antenne moyen-orientale du «business magazine» américain CEO a fait l’objet de nombreuses critiques. Nombreux  pointent du doigt la présence massive de femmes issues des dynasties au pouvoir telles que la princesse Ameerah al-Taweel d’Arabie Saoudite qui occupe la 4ème place dans le classement  ou d’héritières d’empires financiers comme l’Émiratie Fatima al-Jaber, à la tête du groupe du même nom. Ajouter à cela, le fait que le magazine CEO Middle East ne donne aucune information sur les critères de sélection ainsi que l’identité des membres du jury. Ce qui remet en cause la crédibilité de ce classement.

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