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Sexualité : Stress et libido ne font pas bon ménage

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Rythme de vie accéléré, problèmes professionnels, surmenage, etc. Tant de facteurs à couper l’appétit. Quand le stress atteint le summum et la motivation se dégringole, la machine s’arrête. Plus de place à la jouissance ni à l’attraction ; bref, plus de place au plaisir des sens. Une fois la personne mise à mal, son sex-appeal se dégrade. La fatigue cumulée durant la journée attaque directement la libido. Premier facteur en jeu : l’anxiété. La tension psychologique et musculaire engendrée par ce genre de malaise met le corps en état de crispation et d’agressivité permanentes. L’humeur changeante pourrait porter atteinte à l’un des conjoints. Conséquence : une irritabilité agaçante qui influe incontestablement, le baromètre charnel. Cliniquement ce sont les femmes qui sont les plus touchées par ce mal. En général, le désir s’éveille tardivement pour la gent féminine. L’âge de la maturité sexuelle est estimé à 35 ans pour la femme. Le désir conjugué au féminin est imprévisible. Tantôt, il atteint son pic, tantôt il est en chute libre. Plusieurs facteurs en sont responsables. Difficultés professionnelles, prise de médicaments, accouchement ou ménopause, toute une panoplie de faits engendrant le stress. Et circonstances aggravantes, les Eve n’osent pas dévoiler leurs tracas. Côté hormonal, le corps féminin est plutôt sensible à la testostérone. En effet, les femmes aussi produisent l’hormone du désir. Sécrétée par les ovaires et les glandes surrénales, la testostérone est le premier responsable de l’appétit sexuel chez l’être humain. Les effets de cette hormone sont plus visibles chez les plus jeunes femmes. Par contre, la testostérone résiste mieux aux vents de la ménopause et du stress. Cependant, il existe une hormone anti-libido, «la prolactine». Responsable de la montée du lait, la prolactine agresse le désir. Elle attaque inévitablement l’envie sexuelle des femmes. In facto, elle mène à la dépression. Par ailleurs, le trouble de désir s’avère de plus en plus fatal chez l’homme. Sa virilité sous la loupe, une simple panne d’érection due au stress peut engendrer une sensation de frustration. Dans notre mémoire collective, un homme sans libido réfère systématiquement à l’impuissance sexuelle. Or, le terme exact désignant la perte du désir n’est ni frigidité ni troubles érectiles. Dans ce cas, le diagnostic identifie une «Aphanisis». «C’est une altération profonde de la libido menant à une perte de désir sexuel ou la crainte de cette perte. Un concept important de la psychanalyse, elle représente un signe névrotique », lit-on dans une encyclopédie médicale. Toutefois, il existe bel et bien un remède à l’Aphanisis : «combattre le stress». Les recettes médicamenteuses ne sont pas très fiables. La formule magique réside dans le dialogue et le partage. Le mutisme et la nervosité, dans ce sens , sont des armes destructrices du désir et de la passion. Autant en parler à son partenaire, pour parvenir à une entente mutuelle entre les conjoints et surpasser cette gêne qui, pour une raison ou une autre, s’installe au sein de votre ménage. A bas le stress !


Les dix mauvaises habitudes favorisant le stress

• Vous vous levez tard : Vous devez être à neuf heures au boulot, et vous vous levez à moins le quart ? Lorsque votre réveil sonne, vous l’éteignez au moins trois fois avant de vous lever.
• Vous vous énervez dans les bouchons
Tous les matins, vous hurlez devant votre volant contre les chauffards et vous vous énervez dans les bouchons. A tous les coups, vous allez être en retard alors que vous avez un boulot monstre.
• Non à l’homme sandwich : À l’heure du déjeuner, vous avez tellement de travail que vous partez acheter un sandwich et revenez le manger en face de votre ordinateur.
• Accepter tous les boulots : Vous ne savez pas refuser quand on vous demande de faire un travail alors que vous êtes déjà submergé.
• Boire dix tasses de café par jour : Toutes les heures, vous allez taquiner le distributeur ou la cafetière de service. Vous avez l’impression que vous ne pouvez travailler sans une tasse à côté de vous.
• Vous vous énervez sur la technique: D’accord, c’est la quatrième fois que votre ordinateur plante ou que le logiciel sur lequel vous travaillez s’arrête.
Du coup, vous vous énervez et vous insulter d’abord votre écran, les informaticiens ensuite et pour finir la Terre entière.
• Vous vous couchez tard :  Vos soirées se prolongent devant la télé. Vous ne vous décidez pas à rejoindre les bras de Morphée. Le pire, c’est que vous savez que vous êtes fatigué, et que vous allez avoir toutes les peines du monde à vous lever le matin.
• Être toujours le gentil organisateur:
À chaque départ en week-end ou en vacances, c’est la même chose : c’est vous qui devez décider du lieu, organiser le voyage et faire les bagages. 
Une fois sur place, vous n’avez pas une seconde à vous.
• Vous vous inquiétez pour vos enfants: Dès que vous ne les avez plus sous les yeux, vous devenez anxieux(se). 
En plus, pas question de les envoyer en centre aéré et encore moins en colonie de vacances, se serait un cauchemar.
•  Avoir peur de votre belle-famille : Dès que vous devez manger chez vos beaux-parents, c’est la même chose ! Vous passez quinze jours avant à stresser et quinze jours après à vous calmer. 
C’est plus fort que vous, belle-maman ou beau-papa) vous rend anxieux(se).

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