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Sport et bien-être: La démocratisation du fitness est en marche

© D.R

C’est Jonathan Harroch qui est l’instigateur de ce nouveau concept du fitness de luxe au Maroc. Evoluant depuis 25 ans dans le domaine, son rêve est parti surtout d’un benchmarking aux Etats-Unis ou en Europe où l’accès à 20 dollars ou 20 euros, dans une salle de sport, par mois a été instauré au grand bonheur des petites bourses.

Le président du groupe City Club a vu grand aujourd’hui, avec le site de Ain Sebaâ qui est l’un des plus grands fitness dans le monde !

Une inauguration zen à l’image de ce que peut inspirer le sport. Les équipes et les managers des autres centres de fitness étaient présents mercredi dernier pour dévoiler et expliquer le concept dans son détail le plus absolu.

5.500 m2 d’espace dédié au nouveau centre, sis dans un quartier dense de la métropole où jeunes et moins jeunes se fréquentent, plus de 8.000m2 de machines de musculation et cardio-training et une piscine qui détrône toutes les autres avec ses 40 m de longueur; telles sont les caractéristiques de ce nouvel espace de sport. La réalisation de ce club a duré trois mois grâce à une levée de fonds de 22 MDH. Le financement est basé sur des fonds propres.  Les terrains sont loués et le matériel acheté. Les 20 premiers sites ont coûté 180 MDH.

Résolument engagé dans un processus de développement du concept fitness de luxe à bas prix, Jonathan Harroch a une vision claire. «J’ai choisi de revenir au Maroc afin de créer un réseau de fitness et de bien-être comparable aux plus grandes références mondiales du fitness. City Club aujourd’hui est le leader incontesté du sport, du fitness et du bien- être au Maroc. Le réseau compte déjà à son actif plus de 20 clubs et prévoit d’atteindre les 40 clubs en 2017 et 60 clubs en 2018». Entouré bientôt de près de 1.500 collaborateurs, le businessman a rêvé grand tout en offrant un montant réduit d’abonnement annuel fixé à 2.450 DH. Un modèle qui cartonne puisque le réseau compte 20 centres avec 120.000 adhérents. Un réseau qui devra doubler à la fin de 2017. 60 clubs sont attendus en 2018 !

Et à la question de savoir si un tel montage financier est rentable la réponse est oui. Il faut dire que le principe du grand nombre est ici à prendre en compte. Et si les salles de sport de ce type aux Etats-Unis ou en Europe dépassent les 2 millions d’adhérents, la rentabilité est vite atteinte.

Au Maroc, le groupe a effectué une étude de marché qui a permis de démontrer que «le Marocain de la moyenne classe intègre dans son budget le besoin de faire du sport juste après les besoins primaires. La proximité est aussi ressortie de cette investigation comme primordiale, surtout dans des villes comme Casablanca où les citadins sont confrontés à une circulation de plus en plus stressante». Le potentiel d’adhésion a été quantifié à 900.000 personnes dans cette typologie. L’objectif d’assouvir la demande de cohésion sociale à travers le sport est placé au centre de la stratégie. Une demande qui a été, d’ailleurs, rappelée le 24 août 2008, lors des Assises nationales du sport, par le Souverain. Le discours est clair : «La pratique sportive devient, de nos jours, un des droits fondamentaux de l’Homme (…). Il est donc nécessaire d’en élargir l’accès aux hommes et aux femmes de toutes les franges de la société -sans distinction aucune-, aux régions et zones défavorisées et aux personnes à besoins spécifiques. Le sport est, à ce titre, un levier fort de développement humain, d’inclusion, de cohésion sociale et de lutte contre la misère, l’exclusion et la marginalisation». Et c’est bien à cette vision royale qu’a voulu coller l’homme dont les origines marocaines ne sont pas à démontrer. Présent déjà dans les villes de Casablanca, Rabat, Salé, Mohammedia et Marrakech, le réseau devra rapidement s’étendre aux villes de Tanger, Agadir, El Jadida et Kénitra. Premier de sa catégorie, le  City Club Ain Sebaâ est classé dans la catégorie des méga clubs. «Ces derniers sont destinés à répondre aux besoins grandissants des Marocains dans les villes majeures en quête de plus d’espace, d’accompagnement personnalisé, d’activités diverses et de qualité», explique le manager. Le nouveau site génère la création de 90 emplois. Plusieurs activités sont réservées dans un espace dédié ouvert 7j/7 avec plus de 350 cours/semaine. Une salle de boxe de crossfit et un espace sport de combat ont été aussi conçus à cette fin.

La stratégie de développement va au delà dans le sens que d’autres concepts viendront élargir l’offre, surtout pour une catégorie de clientèle exigeante et avec un pouvoir d’achat plus important. L’ouverture de 6 City Clubs Premium à l’instar des salles de fitness new-yorkaises est, en effet, prévue. Un concept de très haut de gamme qui sous-entend un coaching personnalisé notamment et des activités supplémentaires telles que le golf. 6 autres centres baptisés city club power seront dédiés aux clients friands des sports de combat et de résistance.

Bref, le ton est donné et la première sortie médiatique de l’homme d’affaires signera un tournant dans le domaine du sport. Un concept qui réhabilite, en somme, la classe moyenne dans ce domaine, du moins!

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