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Tanger : La recrudescence des accidents de la circulation inquiète

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L’excès de vitesse parmi les causes principales de l’hécatombe

Le mois sacré de Ramadan est arrivé et avec lui -hélas- son lot d’accidents de la circulation routière, poussant les représentants de la société civile à appeler à la mobilisation contre ce fléau. Des militants activistes et de simples tangérois attribuent l’hécatombe sur les routes à l’excès de vitesse et le manque de sens des responsabilités chez les usagers de la route, tout en mettant en garde contre le non-port du casque par les motards. Parmi les accidents mortels graves ayant eu lieu lors du dernier week-end, figure celui survenu, samedi 18 mai, au niveau d’Achakar.

Roulant à vive allure, un véhicule léger a percuté, peu de temps avant la rupture du jeûne, trois motards qui se baladaient sur les lieux avec deux autres sur leurs grosses cylindrées respectives. Le bilan a fait part, dans un premier temps, d’un mort, dont la moto a pris feu à l’issue de cet accident, et deux motards hospitalisés dans un état grave. Ces deux derniers ont rendu l’âme le lendemain à l’hôpital.

Un peu plus tôt lors de la même journée, un autre grave accident de la circulation s’est produit sur la corniche de Tanger. Selon des témoins oculaires, le chauffeur d’un grand taxi, qui transportait cinq passagers à bord de son véhicule à destination de Fnideq, a perdu brusquement le contrôle de sa voiture. Il a dévié de son chemin avant de percuter un pylône en acier. Il est décédé sur le coup. Les cinq passagers ont été grièvement blessés et ont tous été transportés à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires.

Cet accident rappelle pour les Tangérois un autre aussi plus grave survenu, il y a presque un mois, sur la corniche et presque au même endroit que ce nouveau drame. Une Maroco-américaine et ses deux fils – qui venaient de sortir de leur hôtel, ont été percutés par un véhicule léger. La femme et l’un de ses deux enfants sont décédés sur-le-champ. L’état de son autre fils a été jugé très grave ayant nécessité son transfert à l’hôpital Mohammed V. Ce drame qui a frappé cette famille a provoqué une vive émotion parmi les Tangérois et les représentants de la société civile, qui ont appelé les autorités à prendre des mesures pour arrêter cette hécatombe. 

Il est à noter que le mois sacré a débuté par un autre accident grave survenu à Merkala, une des zones côtières les plus fréquentées de la ville. L’excès de vitesse et le manque de sens des responsabilités ont encore une fois été à l’origine d’une collision entre une voiture et une moto sur cette route. Cet accident s’est soldé par deux blessés (le motocycliste et son copain) dans un état grave, dont l’un d’eux a succombé, deux jours après dans une clinique à Rabat, suite à ses blessures au niveau de la tête.

Soulignons que la ville compte un nombre important de points noirs, comme la corniche et Merkala, qui entraînent des embouteillages et gênent la circulation sur ces endroits et les autres zones avoisinantes.

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