Société

Tariq Zidi : «Nous initions les écoliers à rendre leur environnement productif»

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ALM : Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à mettre en œuvre le projet « Jardin de mon école» ?
Tariq Zidi : Dans le cadre de l’approche globale que notre fondation développe depuis sa création en 2002, nous avons choisi de mettre en relief l’importance de la formation dans le domaine environnemental. De ce contexte, nous visons à consolider les principes de développement durable tout en prenant compte des nouveautés nationales et internationales pour la préservation de l’environnement. L’école est le champ propice pour inculquer ces valeurs. Ces facteurs nous ont motivés à mettre en application un tel projet en partenariat avec l’association future «Chantiers et développement».

Quelles sont les grandes lignes de ce projet ?
C’est un chantier qui permettra de mettre en réseau des clubs d’environnement au sein de quelques établissements primaires d’Aït Ourir dans la région Marrakech-Tensift-El Haouz. Notre objectif étant d’initier les écoliers à être conscients de la valeur de la nature, à rendre leur environnement productif, à favoriser l’échange entre les écoles et à s’ouvrir sur d’autres initiatives. En tant que fondation initiatrice du projet, nous nous engageons à donner les moyens matériels pour sa mise à jour ainsi que d’organiser des séances de sensibilisation et un atelier de formation sur l’environnement. En parallèle aux activités pratiques, nous allons donner des cours portant sur le thème de l’environnement. C’est une expérience unique en son genre. Ce projet s’étendra sur neuf mois à partir du 13 mars. Il sera une occasion d’apprentissage et de concurrence pour cinq établissements primaires.

Quels sont les critères qui ont été retenus pour le choix des écoles ?
Nous avons tenu à débuter ce projet avec des écoles disposant déjà de club d’environnement et où les enseignants et les associations de parents d’élèves sont prédisposés à participer à cette initiative. Nous avons déterminé cinq écoles publiques dans la région d’Aït Ourir à savoir les écoles Jgoudar, Riyad, Hassan Sarir, Azento et Aljadida. Dans ces établissements, tous les enfants sont appelés à participer. Une fois le projet à terme, nous décernerons un prix pour le meilleur jardin.

Avez-vous d’autres projets en perspective ?
Nous préparons un projet générateur de revenus. Il aura pour objectif l’oléiculture et ciblera des élèves du lycée «Sehnoun» de la ville de Marrakech. Il faut noter que des initiatives semblables existent déjà dans le lycée.
Le travail sera alors d’apporter un soutien à cette initiative et d’aider les lycéens à commercialiser ce qu’ils ont cultivé. Ce projet sera mis en œuvre en partenariat avec l’association «Entreprise et éducation».
En plus, nous prévoyons de concrétiser un projet
qui a pour ambition d’initier la population d’Amezmiz à créer des micro-projets.

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