• «Mon fils est en pleine crise d’adolescence. Je me force parfois à l’orienter car je sais qu’il ne faut en aucun cas rompre le dialogue avec lui . Mais c’est difficile. Ma femme arrive à lui parler davantage que moi . Ils ont une réelle complicité que j’adore.Depuis quelques mois, je remarque qu’il manque de volonté et de motivation pour tout. Toutes nos tentatives de conciliation sont en vain. On dirait qu’il le fait exprès pour nous embêter. Pourtant, il n’est pas délinquant, enfin c’est ce que nous pensons. Je suis complètement désemparé et inquiet pour lui».
• «Je ne pense pas être une adolescente irrespectueuse et difficile. Mais avec toutes ces régles et ces interdictions que mes parents m’imposent, je m’énerve. Récemment, j’ai demandé à ma mère de ne pas rentrer dans ma chambre sans frapper. Résultat : elle s’en moque complètement ! Je me retrouve à cacher mon journal intime. Je pense d’ailleurs que si cela continue, je vais devoir le brûler».
• «J’ai des problèmes avec mon fils de 14 ans. Il y a toujours une souffrance derrière un comportement perturbé. Je suis consciente qu’il faut trouver la cause mais il faut dire que cela n’est pas évident. Un garçon a toujours besoin d’un exemple masculin pour se construire. Cependant je suis divorcée, mon fils vit l’absence du père comme un abandon. Je pense qu’une aide extérieure peut s’avérer utile dans son cas mais il refuse d’ouvrir son cœur à qui que se soit. De plus il n’a pas d’amis à qui se confier».
• «J’ai eu une adolescence très difficile. A l’âge de 14 ans, j’ai fugué à deux reprises. Je ne supportais plus l’ambiance à la maison. Mes parents contrôlaient tout : mes gestes, mes vêtements, mes amis, les lieux que je fréquentais. Bref, je me sentais prisonnière. Le jour où j’ai fugué, j’étais avec mon petit ami qui était un véritable délinquant. Il m’a appris à boire, à fumer et je suis très vite devenue accroc. Quand il m’a quittée pour une autre fille, j’ai fait une dépression. Le suicide est la première chose qui m’est venue en tête. J’ai réussi à surmonter cette dure période grâce à l’aide de mon meilleur ami qui a fini par être mon mari. Sans lui, je ne serais peut-être en vie aujourd’hui».