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Transport clandestin : Le ras-le-bol des taximen tangérois

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Les protestataires ont également déploré l’absence d’une loi organisant et structurant leur profession

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Ils appellent à ouvrir un dialogue fructueux avec eux et les faire intervenir, dans la préparation ou le traitement des différents dossiers, dont celui de l’éradication du transport clandestin.

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La grogne des chauffeurs de taxis s’amplifie à Tanger. A cet  effet, des dizaines de représentants du secteur ont observé, mardi 15 janvier, un sit-in de protestation à la place de la Ligue arabe. Ils ont dénoncé la dégradation des conditions de l’exercice de leur travail lors de ce mouvement contestataire de trois heures, organisé à l’appel de l’Observatoire national de transport et de droit du conducteur professionnel (ONTDCP). Parmi les grands problèmes dont souffre la profession, les protestataires ont évoqué, en premier lieu, le développement de l’informel au détriment des taximen ainsi que les autres professionnels du transport urbain et interurbain. Ils ont convenu ainsi, et à l’instar de leurs précédents mouvements de protestation, de faire de la lutte contre le fléau du transport clandestin l’une des principales revendications émises lors de ce sit-in.

Ce fléau est, à leurs yeux, à l’origine d’une grave concurrence déloyale à l’encontre des professionnels. Surtout que parmi les grands problèmes ayant entraîné le déclenchement de ce mouvement, «la prolifération du phénomène de la concurrence déloyale par le transport clandestin et un contrôle routier insuffisant», selon un communiqué émis, à cette occasion, par l’ONTDCP, appelant ainsi les responsables à ouvrir un dialogue fructueux avec les chauffeurs de taxis et les faire intervenir, comme c’est le cas pour les professionnels du transport routier national et international de marchandises, dans la préparation ou le traitement des différents dossiers, dont celui de l’éradication du transport clandestin.

En plus du développement de ce fléau, les protestataires ont déploré l’absence d’une loi permettant l’organisation et la structuration de leur profession en vue de favoriser la sécurisation aussi bien des professionnels que des passagers. Ce qui entraîne, entre autres, «la perte de leurs droits fondamentaux en cas de licenciement abusif ou arrêt de travail après de longues années de travail», a-t-on tenu à rappeler.

Les coordinateurs du mouvement de contestation ont également déploré, à la fin de ce sit-in, le retard voire la suspension du projet de logements sociaux (à 140 mille dirhams), et ce dans le cadre des guichets sociaux visant à promouvoir «des produits sociaux» en faveur des professionnels du transport routier.

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