L’approche marocaine de la question du Sahara continue de susciter des réactions internationales positives. La dernière en date vient d’être exprimée par l’ancien secrétaire d’Etat américain pour les Affaires du Proche-Orient et de l’Asie du sud, Frederick Vreeland. Dans un commentaire publié, dimanche dernier, par le site Internet Wolrdpress webblog, M. Vreeland, qui était également ambassadeur des Etats-Unis au Maroc de 1992 à 1993, a souligné les efforts de SM le Roi pour trouver une solution à la question du Sahara sur la base du compromis. L’ancien diplomate américain a affirmé que l’approche marocaine de la question était «dans l’intérêt de tout un chacun», y compris le Polisario et l’Algérie. «Le conflit du Sahara a envenimé les relations entre les pays de la région», relève M. Vreeland qui connaît bien la région pour s’être spécialisé dans les affaires nord africaines pendant 40 ans. «Heureusement, le jeune Roi du Maroc, Mohammed VI, a conçu une proposition visant à accorder un statut d’autonomie à cette région, et souhaite que le Conseil de sécurité des Nations Unies la soutienne», fait-il valoir. Cette proposition, toujours selon l’ancien diplomate américain, «permettra non seulement de résoudre définitivement le problème des réfugiés de la région, mais également d’assurer paix et stabilité à l’Afrique du Nord, une paix qui pourrait servir de rempart contre l’extrémisme». M. Vreeland rappelle que c’est le pays voisin, l’Algérie, qui a «aidé à créer et a accordé un soutien armé à un groupe de guérilla, le Polisario». «Il sied bien de noter que l’Algérie ne cache pas ses ambitions à dominer une région située sur la côte Atlantique et disposant de réserves de phosphates», fait remarquer M. Vreeland, qui a réitéré son appel aux Etats-Unis pour qu’ils soutiennent davantage la solution d’autonomie, seul alternative sérieuse et crédible au conflit qui continue d’hypothéquer l’avenir de la population sahraouie séquestrée dans les camps de Tindouf. L’ancien ambassadeur américain déplore les «conditions déplorables» que vivent des dizaines de milliers de Sahraouis «en Algérie, et qui ne peuvent ni quitter les camps ni communiquer avec le monde extérieur ou encore moins maintenir leur tradition de vie nomade». «Alors que le Royaume du Maroc laisse la porte ouverte aux sahraouis désireux de regagner leur mère patrie, le Maroc, le Polisario, lui, empêche ces derniers d’y retourner», fait-il observer. «Garder une emprise sur les réfugiés, fait partie de sa (le Polisario) stratégie pour gouverner ces populations qui ne survivent que grâce à l’aide internationale», souligne l’auteur qui rappelle que les jeunes n’ont jamais connu une vie autre que celle vécue dans «ces camps de désolation». Une véritable prison à ciel ouvert, vestige de l’époque révolue de la guerre froide.