ALM : Café ou thé?
Samir Benmakhlouf : Je vais opter pour un thé à la menthe comme on en fait si bien au Maroc.
Vous slalomez toujours entre le monde des affaires et celui des nouvelles technologies. Quel est le lien entre les deux?
Au fait, c’est grâce aux nouvelles technologies que l’on fait de bonnes affaires. Vous voyez que le lien est étroit. Ces deux mondes font bon ménage et j’en suis la preuve.
Comment comptez-vous passer l’Aïd Al-Adha cette année?
Malheureusement cette année je serai en voyage et je n’aurai donc pas le temps de fêter l’Aïd en famille. J’achèterai un bélier que je donnerai en charité en espérant que Dieu acceptera ce don et que la famille qui recevra le bélier passera une excellente fête.
Vous êtes plutôt papa poule ou papa cool?
J’essaie tant bien que mal d’être un papa cool, mais je ne réussis, dans le meilleur des cas, qu’à être un papa poule. Mais ça, je crois que c’est dû au fait que j’ai deux filles et, en pur Marocain, je suis mon instinct qui me dicte de les protéger. Par contre, je crois que si c’était des garçons, j’aurais été un papa plus cool.
Qu’est-ce qui vous manquait au Maroc pendant votre passage aux USA?
Je dirai les petits pains au chocolat (rires). Non, sérieusement, ce qui m’a le plus manqué, c’est le mode de vie à la marocaine. Nous avons une culture vraiment spéciale et c’est ce qui nous manque le plus à l’étranger. J’ai visité plus de 40 pays dans le monde, mais je n’ai jamais rencontré un pays aussi hospitalier. Cette facilité qu’ont les Marocains à recevoir un étranger dans leur propre maison et lui présenter leurs parents est vraiment unique. Je suis donc fier d’appartenir à ce pays.
Et dans l’autre sens, que regrettez-vous aux USA?
La facilité de la vie. Là bas, il y a beaucoup moins de faux problèmes. La vie est simple et agréable et tout est bien organisé.
Vous êtes un homme séduisant, et qui plus est, directeur général de Microsoft. Cela ne rend pas votre femme jalouse?
Vu sous cet angle, c’est sûr que ça va poser problème (rires). Mais, entre nous, je pense qu’il y en a beaucoup d’autres qui sont plus séduisants que moi et je leur délègue volontiers les problèmes de jalousie.