A Oulad Mtaâ, une bourgade située en zone périphérique à Témara. Mohamed.B y est très connu. Mais pas en bien, loin s’en faut. Sa réputation entachée de pédophilie le devançait partout où il allait. Il usait et abusait d’enfants de son voisinage en toute impunité, et ce, depuis de nombreuses années. À chaque fois, il parvenait aisément à s’en tirer à bon compte. Ce natif de Témara est marié et père d’un enfant, vivant aux crochets de ses parents, propriétaires terriens dans la région susmentionnée.Othmane.D et Issame.D, deux jeunes garçons âgés de 9 ans chacun, sont ses toutes dernières victimes. Le premier janvier de l’année en cours, vers 17 heures, ils étaient occupés à leurs activités ludiques. Ils jouaient innocemment près de chez-eux avec des objets inventés de leur cru. Quand soudain, ils se firent héler par Mohamed.B, rodant à la quête de proies sans défense. Ce dernier leur remit une pièce de 10dh pour lui procurer de chez l’épicier du coin une bouteille de limonade et quelques cigarettes en détail, en échange de 50 centimes de gratification pour chacun. Les deux mômes, laissant leurs jouets de côté, s’empressèrent en direction de l’épicerie, apparemment contents du pourboire qui leur fut proposé. Après avoir accompli la course, le violeur forcené les attira jusqu’au foyer de ses parents, non loin de chez eux, en les appâtant par la couleur de l’argent. Othmane et Issame ne présageaient nullement ce qui allait leur arriver. Ainsi, une fois pénétrés dans l’antre du diable, ils n’en sortiront plus indemnes. Déshabillés de force puis ligotés rigoureusement par un cordage de fortune, les deux petits garçons subiront des traitements inhumains. En dépit des supplications itératives des malheureux captifs, Mohamed, le pédophile sans âme ni conscience, les sodomisera avec une barbarie qui dépasse l’entendement. D’ailleurs, à partir de ce moment frappé au coin de l’horreur, la vie de ces deux enfants ne sera plus comme auparavant. Au retour au bercail, les parents de ceux-ci, alarmés par le traumatisme patent de leurs enfants, ne tarderont pas connaître le dessous de leur histoire funeste avec le bourreau d’Oulad Mtaâ. Dépêchés d’urgence à l’hôpital, le médecin établira un certificat médical où il mentionnera une béance anale anormale accompagnée d’un écoulement morbide de muqueuses. Une déposition d’une double plainte engagera des poursuites contre le dépravé sexuel. Ce dernier prendra la poudre d’escampette pour échapper à la justice. Le 17 octobre, il sera coincé par les services de la P.J de Rabat au gré du hasard. Jeudi dernier, il a été condamné par la chambre criminelle près la cour d’appel de Rabat à 2 ans de prison ferme pour viol de mineurs. Dans l’ancien code pénal, l’article 485 stipule ce qui suit :Est puni de la réclusion de 5 ans à 10 ans tout attentat à la pudeur consommé ou tenté avec violence contre des personnes de l’un ou l’autre sexe. Si le crime a été commis sur la personne d’un mineur de 15 ans, le coupable est puni à la réclusion de 10 à 20ans. Alors que dire d’un viol perpétré sur deux enfants de 9 ans dont les séquelles persisteront tout le restant de leur existence ! Déjà, selon les témoignages des parents, la scolarité des jeunes victimes, en 2ème année de l’enseignement fondamental, commence sérieusement à en pâtir, sans parler de leurs nuits emplies quotidiennement de cauchemars et de visions d’épouvante.