Société

Une leçon de vie appelée «Planet Khmissa»

© D.R

Non, ce n’est pas la première phrase d’un long conte tissé de bout en bout, c’est un projet bien réel entrepris par une famille des plus courageuses; la famille Atmani. Composée de 5 membres, l’un aussi inspirant que l’autre, cette famille fait escale au Maroc afin de partager avec nous les petits détails de la première phase de son voyage car le partage est bien l’une des principales motivations de ce tour du monde appelé «Planet Khmissa».

Partager sa culture, sa vision de la vie et la vision de l’autre, promouvoir des messages de tolérance, une image d’un Maroc authentique d’une tradition et modernité dénudées de tout stéréotype et surtout, découvrir. Tels étaient les éléments de vie du couple Anouar et Malika Atmani et de leurs trois enfants Mehdi, Maya et Meissa. A bord de Meskellil (cette belle caravane de 9m de longueur qu’ils s’amusent à appeler camion, la famille Atmani a traversé l’Atlantique pour arriver en Uruguay et continuer vers l’Argentine, le Chili, la Bolivie et le Pérou. «C’est chouette de passer autant de temps avec papa et maman mais, voyez-vous, à la maison on avait chacun sa chambre, à Meskellil, des fois il nous manque de passer du temps seuls», explique la petite Meissa aux yeux pétillants de soif d’aventures et de découvertes. Après y avoir pris goût, elle entreprend de devenir journaliste et refaire ce voyage mais cette fois-ci, en backpack.

Contrairement à Mehdi, qui voudrait lui faire son tour du monde à la voile, Meissa, à la graine d’exploratrice, envisage un simple sac à dos comme compagnon de voyage. Quant à la petite Maya, elle vous donnera un seul conseil. «C’est beau de nager avec des dauphins roses, mais attention, ils mordent!». Vous l’aurez compris, au-delà de cette notion d’ambassadeurs du Maroc et promoteurs de l’image du pays dans des contrées lointaines ou peut-être le mot «Maroc» est associé à la petite série de clichés classiques que l’on médiatise de nos jours, Planet Khmissa a permis à cette famille de démontrer à quel point il est possible de vivre et de voyager autrement. Ils ont tout simplement «largué les amarres». Ils l’ont fait surtout en toute responsabilité écologique, patriotique, parentale et surtout humaine.

«Nous voulons montrer au monde entier que notre vision est certes alternative, mais elle est aussi très bénéfique. Notre vision prône le rapprochement entre les peuples et l’acceptation des autres et la promotion de l’entreprise citoyenne», insiste, non sans fierté, Anouar Atmani.

Le parcours des Atmani ne s’arrêtera pas là, ils rejoindront bientôt Meskellil qui les attend au Pérou, et enchaîneront avec une traversée de l’Equateur, la Colombie, le canal de Panama pour parcourir l’Amérique centrale et entrer en Amérique du Nord afin de compléter leur périple en Afrique, Asie et Océanie.

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