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Unicef : 16.000 enfants de moins de 5 ans décédés en 2017

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Malgré une baisse de la mortalité juvénile et infantile, des progrès restent à faire

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La première cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans reste les maladies infectieuses telles que les diarrhées, les infections respiratoires aiguës et le paludisme. Pour les nouveau-nés, un grand nombre de décès est dû à des complications liées à une naissance prématurée ou bien à l’accouchement.

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La mortalité juvénile continue de reculer au Maroc. En 1990, 80 enfants sur 1.000 décédaient avant d’atteindre l’âge de 5 ans. En 2017, ce chiffre a considérablement diminué pour atteindre 23 décès pour 1.000 naissances, ce qui représente une baisse moyenne annuelle de 4,5% en 27 ans (de 1990 à 2017). C’est ce que révèle le dernier rapport de l’Unicef, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Division de la population des Nations Unies et le Groupe de la Banque mondiale. Au total, le nombre d’enfants de moins de cinq ans décédés s’est chiffré à 16.000 en 2017 contre 58.000 en 1990. S’agissant de la mortalité infantile (avant l’âge de 1 an), le taux est de 20 décès pour 1.000 naissances en 2017 contre 63 pour 1.000 naissances en 1990.

Ainsi, le nombre d’enfants de moins de 1 ans décédés est passé de 46.000 en 1990 à 14.000 en 2017. Il faut aussi relever que la mortalité néonatale a régressé  en passant de 36 décès pour 1000 naissances en 1990 à 14 décès pour 1.000 naissances.  En nombre, le Maroc a enregistré en 1990 près de 26.000 décès de nourrissons (bébé de moins de 28 jours) , ce chiffre a atteint 10.000 décès en 2017. Pour ce qui est de la mortalité des enfants âgés de 5 à 14 ans, le rapport donne une probabilité de 3 pour 1.000 en 2017, soit 2.000 morts contre 11 pour 1.000 en 1990 ( 7.000 décès). Il est important de relever que la première cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans reste les maladies infectieuses telles que les diarrhées, les infections respiratoires aiguës et le paludisme. Pour les nouveau-nés, un grand nombre de décès est dû à des complications liées à une naissance prématurée ou bien à l’accouchement. En revanche, dans la tranche d’âge des 5-14 ans, davantage de décès surviennent à la suite de blessures, principalement occasionnées par des noyades et des accidents de la route.

Le rapport pointe du doigt des disparités de taille entre le milieu urbain et rural. Le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans dans les zones rurales est, en moyenne, 50 % plus élevé que le taux de mortalité des enfants dans les zones urbaines. Par ailleurs, les enfants dont la mère n’a pas été scolarisée font face à un risque deux fois plus élevé de mourir avant leur cinquième anniversaire que les enfants dont la mère a fait des études secondaires ou supérieures. Globalement, d’importants progrès ont été réalisés au cours des dernières décennies à l’échelle mondiale pour réduire la mortalité des enfants. Moins d’enfants meurent dans le monde chaque année.

Le nombre de décès chez les enfants de moins de 5 ans a considérablement diminué, passant de 12,6 millions en 1990 à 5,4 millions en 2017. La même tendance a été observée pour la tranche des 5-14 ans, dans laquelle le nombre de décès est passé de 1,7 million à moins d’un million au cours de la même période. Malgré ces progrès, l’Unicef signale que quelque 6,3 millions d’enfants de moins de 15 ans sont morts en 2017, la plupart de causes évitables. La vaste majorité de ces décès (5,4 millions) est survenue durant les cinq premières années de vie et la moitié concernait des nouveau-nés.

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