Le projet de loi n° 78.14 relatif au Conseil consultatif de la famille et de l’enfance vient d’être par le Conseil de gouvernement.
En effet, le premier article, qui avait suscité des controverses et de débats vigoureux au sein de la commission des secteurs sociaux de la première Chambre lors de sa réunion tenue le 7 avril 2016 et ajournée à une date ultérieure, a subitement été voté lors des travaux de ladite commission mercredi. Ce qui n’a pas manqué de soulever le mécontentement de l’ADFM (Association démocratique des femmes du Maroc).
Celle-ci condamne l’empressement démesuré et le zèle incompréhensible de l’adoption et du vote de ces textes. En tant que composante de la dynamique des associations, coalitions et réseaux de défense des droits des femmes, des droits de l’Homme, de développement et amazighs, l’ADFM considère que les lois en général, et particulièrement celles relatives à la mise en place de mécanismes constitutionnels, censés structurer la vie des citoyennes et des citoyens marocains, doivent satisfaire aux normes requises.
Le législateur gagnerait à privilégier la qualité du texte juridique plutôt que de répondre à un souci quantitatif du nombre de projets de lois voté.