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Womens’ Tribune du 16 au 18 mars à Essaouira : Une 8ème édition en toute conscience !

© D.R

L’association Women’s Tribune réunira une pléthore d’intervenants issus d’horizons différents pour créer le débat autour de la thématique du moment : «Entreprendre en conscience». Ces trois mots plantent le décor et annoncent la couleur du déroulé. Les enjeux sont clairs. Les dégâts de l’Homme sur la planète sont nombreux. La sensibilisation autour de la question ne peut qu’être louable. Les détails d’un programme ambitieux mais plus que d’actualité.

La 8ème édition du Women’s Tribune sera mise sous le signe de la conscience dans l’entrepreneuriat. Durant 3 jours, du 16 au 18 mars à Essaouira, les participants débattront de plusieurs thématiques rappelant la responsabilité des uns et des autres pour préserver la planète. Les enjeux sont clairs. Le dérèglement climatique interpelle, la consommation sans limite porte atteinte aux écosystèmes mais aussi à la santé des individus. Ce sont tous ces paramètres que souhaitent aborder les membres de l’association Women’s Tribune présidée par Fathia Bennis. «Nous devons changer les mentalités et agir !

Il ne s’agit pas de commettre les erreurs des pays émergents». Le ton est donné pour cette 8ème édition qui entend mettre au cœur du débat la conscience dans l’entrepreneuriat. «Notre devoir de transmission est primordial», rappelle Sabah Chraibi, membre du bureau et co-fondatrice de l’association Espod. L’entreprise étant au cœur de tout processus économique, il va de soi que la sensibilisation dans les choix entrepreneuriaux et les méthodes pour y accéder seront le fil conducteur du programme concocté par les organisateurs pour cette 8ème édition. D’emblée, le rappel du réchauffement climatique, en raison de nombreux paramètres destructifs, est incontournable. Une table ronde à cet effet sera animée par Ahmed Baroudi, DG de la Société des investissements energétiques, Driss Guerraoui, en sa qualité de secrétaire général du Conseil économique, social et environnemental, et Oulimata Sarr, membre du Global Mentor for Women Businesesses, de la Fondation Cherie-Blair (représentant le Sénégal). De quoi finalement bien introduire la thématique «Entreprendre en conscience». Les questionnements seront nombreux et alimenteront les différentes tables rondes.

Tel que conçu, l’événement servira à anticiper tout en créant les débats les plus cruciaux à l’ère de tous les maux recensés (migration, pollution, déforestation, genre…). Fettouma Benabdenbi, membre du bureau de Womens’ Tribune et présidente de Terre et Humanisme, rappellera certaines actions concrètes qui ont permis de valoriser la petite paysannerie reléguée, bien souvent, au second rang. «Ce travail de formation au bénéfice de cette population a commencé il y a quelques années et a permis aujourd’hui de consolider déjà une unité à Dar Bouazza pour la confection de paniers bio à 100%. D’autres initiatives ont été réalisées ailleurs, notamment dans une ferme dans les environs de Marrakech. Nous allons commencer des actions avec des jeunes pour les sensibiliser. Ceci ne pourra que contribuer favorablement à leur état d’esprit à l’école».

Autre point saillant de l’édition de cette année, le volet santé. Volet porté par le professeur Rajâa Aghzadi Traki, chirurgienne, présidente de l’association Cœur des Femmes, la santé est en effet le moteur d’une croissance. Les chiffres inquiétants liés notamment à l’évolution du sida en Afrique seront présentés et décortiqués par les intervenants. L’impact sur la croissance économique des pays concernés est clair. Le débat sur l’avortement a également été retenu lors de cette 8ème édition. De même, la question de sensibilisation des populations autour du don du sang sera traitée.
Et comme l’association n’est pas une ONG féministe et qui compte des hommes parmi ses membres, Saad Benhayoun en sa qualité de vice-président rappellera sur la question du genre que «les femmes continuent à ne pas avoir la place qu’elles méritent au sein des entreprises. Cela dit, les femmes se portent préjudice des fois elles-mêmes entre elles…».

La question du genre est plus d’actualité quand on sait que les femmes constituent désormais 50% de la population marocaine! Un dossier qui continue, pourtant, à se heurter aux mentalités des uns et des autres. D’ailleurs, la commission qui devrait être en charge d’instaurer des actions précises pour accompagner le mouvement en faveur de la question du genre demeure inactive. Conçue au départ comme une commission indépendante de tout calcul politique et qui devait être rattachée directement à la plus haute autorité, celle-ci relève du ministère de la famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social. La 8ème édition soulèvera certainement la question mais attendra les décisions qui la dépassent toutefois ! Le politique devrait s’y atteler sans plus tarder.

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