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Des programmes et des compétences

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La question de la formation dans les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) ne peut être occultée. Le développement du pays, sur le plan économique, ne peut se faire sans une formation adaptée aux nécessités du tissu industriel privé. Les pouvoirs publics en sont conscients. La réforme universitaire initiée par l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Najib Zerouali, et qui devrait déjà être appliquée a prévu d’énormes mesures tendant à encourager la formation des TIC. A ce titre, au Maroc, les écoles d’ingénieurs sont un modèle. Les programmes scolaires qui y sont appliqués n’ont rien à envier à ceux des grandes écoles françaises et américaines. Même si les moyens mis à leur disponibilité sont assez faibles, les résultats sont souvent concluants. A ce titre, il faut rappeler, que l’Association des Ingénieurs de l’Ecole Mohammédia (AIEM) organise le samedi 18 octobre, une conférence sur le rôle de l’ingénieur et le devenir de l’EMI. Pour le président de l’AIEM, Mehdi Daoudi, « il n’y a pas de honte à ce que nos écoles d’ingénieurs soient des établissements élitistes ». Bien au contraire, le Maroc doit mettre à la disposition des meilleurs élèves une formation adaptée à leurs aptitudes. En tout cas, l’évolution rapide des innovations et l’approche des échéances de la mondialisation imposent une certaine vigilance à l’ensemble des intervenants dans ce domaine. C’est ainsi que l’OFPPT fournit de grands efforts dans la formation en matière de TIC. Des partenariats ont été scellés entre le secteur privé et des organismes internationaux, notamment français. Plusieurs autres programmes ont été lancés au Maroc. C’est le cas d’un projet initié par la coopération belge. Il s’agit de mettre en place un Centre d’excellence en maintenance et en technologies de l’information. Il sera installé dans les locaux de l’Ecole Nationale de l’Industrie Minière (ENIM) à Rabat. L’expert marocain, Omar Akalay, consultant avec la coopération belge sur ce projet estime qu’il s’agit de créer un centre national de compétence. Un effort supplémentaire avec ce qui se fait déjà par l’OFPPT par exemple. Ce centre sera appelé à compléter les formations existantes en matière de TIC et la mise à niveau des formateurs eux-mêmes. Toutefois, les instigateurs de ce projet sont à la recherche de financement auprès du Fonds Meda de l’Union européenne et de la Banque Africaine de Développement (BAD). En fait, ce genre d’initiatives pose le problème de l’adaptation des programmes universitaires marocains aux exigences du marché de l’emploi. En fait, il y a un net décalage entre ces deux mondes. Dernièrement, une société japonaise qui compte s’installer dans la zone franche de Tanger (TFZ) a manifesté son souhait de recruter 300 techniciens dans une spécialité particulière. Malheureusement, même l’OFPPT n’a pas pu répondre à cette sollicitation à cause d’entraves réglementaires. C’est donc ce genre de problèmes que nous devons éviter dans le futur. Par ailleurs, la réforme de l’université a essayé de pallier à ce type de lacunes. Reste à savoir si l’application de ces réformes sera efficiente. A ce titre, notons que des licenciés en Lettres, par exemple, ne doivent plus être considérés comme des analphabètes en matière d’utilisation de l’outil informatique. Désormais, ils seront appelés à maîtriser même les techniques de communications qui seront introduites dans leur cursus universitaire.

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