Spécial

Etudier à l’étranger: ce qu’il faut savoir et prévoir

© D.R

Universités prestigieuses, classes préparatoires, écoles d’ingénieurs, de commerce et de gestion… ce sont là les principales formations à l’étranger qui séduisent le plus les bacheliers marocains. On estime à 60.000 le nombre d’étudiants marocains qui partent annuellement à l’étranger pour poursuivre leurs études supérieures. Et près de la moitié des étudiants choisissent la France pour leurs études après le baccalauréat.

En 2012, le nombre d’étudiants marocains a atteint 32.482, soit 11,3% du total des étudiants étrangers en France, devant les étudiants chinois (10,3%) et les Algériens (8,3%). Malgré tous les handicaps, la France reste une destination de choix pour les étudiants. Dans une étude menée par Campus France, l’agence nationale pour la promotion de l’enseignement supérieur français à l’étranger, sur les étudiants internationaux, l’on apprend que ces derniers sont le plus souvent issus de la sphère traditionnelle d’influence de la France. On remarque aussi que le nombre d’étudiants d’Afrique subsaharienne évolue peu et que celui du Maghreb baisse (Algérie et Maroc), le nombre des Asiatiques est, quant à lui, en nette augmentation. La France est au top 10 des pays d’accueil des étudiants africains depuis l’année 2005.

En effet, la France accueille près du tiers des étudiants africains en mobilité, ce qui fait d’elle, et de loin, la première destination de ces étudiants, même si on constate une baisse des inscriptions, selon Campus France.
Le nombre d’étudiants africains a également baissé en Allemagne et aux Etats-Unis, alors qu’une forte augmentation est observée en Italie. De nombreux Africains étudient aussi en Afrique du Sud qui constitue un pôle régional, tout comme le Maroc, selon la même source.

Pour faciliter la vie à ces milliers de jeunes, l’Office des changes accorde aux étudiants marocains à l’étranger plusieurs facilités de change concernant l’allocation départ scolarité, les frais de scolarité, les frais de séjour, les loyers et les charges correspondantes, les frais d’acquisition de matériel informatique, les remboursements des crédits étudiants, les frais de stages à l’étranger et les frais d’inscription. Ainsi, l’étudiant marocain peut bénéficier annuellement d’une allocation départ scolarité de la contre-valeur de 25.000 dirhams pour couvrir ses dépenses d’installation et d’acquisition de livres et de manuels scolaires à l’étranger.

Une dotation de 20.000 dirhams peut être accordée au tuteur de l’étudiant mineur devant l’accompagner pour son premier départ à l’étranger. Cette dotation peut être servie simultanément avec l’allocation-départ de l’étudiant, selon l’Office des changes. Pour les frais de séjour, trois régimes sont prévus. D’abord, un régime général pour lequel les guichets domiciliataires peuvent effectuer durant l’année scolaire, pouvant atteindre 12 mois, des transferts mensuels à hauteur de 10.000 dirhams en faveur des étudiants non boursiers.

Ensuite, un régime d’internat où les étudiants internes en pension complète peuvent bénéficier du transfert des frais requis à ce titre par l’établissement d’enseignement étranger et ce, au vu de la facture, du devis ou de tout autre document. Ces étudiants peuvent bénéficier du transfert d’un complément ne dépassant pas le montant de 2.500 dirhams par mois.

Articles similaires

SociétéSpécialUne

Plus de 28.000 nouveaux inscrits en 2022-2023 : De plus en plus d’étudiants dans le privé

L’enseignement supérieur privé au Maroc attire des milliers de jeunes chaque année.

SociétéSpécial

Enseignement supérieur privé : CDG Invest entre dans le capital du Groupe Atlantique

CDG Invest a réalisé une prise de participation de 20% via son...

SpécialUne

Forum académique Maroc-Espagne : Un partenariat tourné vers la recherche et l’innovation

Les présidents des universités marocaines et espagnoles se sont réunis, mercredi à...

FormationSpécialUne

Excelia Business School : Lancement du Doctorate in Business Administration à la rentrée 2024

Excelia Business School lance son Doctorate in Business Administration en septembre 2024....

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux