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Le préscolaire se remet en question

© D.R

Des crèches dignes de ce nom au Maroc, ça existe ! Nous en avons visité une, nichée dans une villa d’un quartier résidentiel à Casablanca.
Cet établissement, qui vient d’ouvrir une classe de « moyenne section », pour les enfants de 4 à 5 ans, après trois ans d’existence, est un bon exemple de ce que la profession se doit d’offrir aux familles : des crèches-prématernelles avant tout soucieuses d’un encadrement de qualité.
L’une des deux associées de cet établissement précise sa démarche : «Nous aurions pu, comme d’autres établissements du même genre qui ont ouvert en même temps que nous il y a trois ans, ouvrir toutes les sections en même temps. Mais nous avons préféré commencer par la nursery et la toute petite section (2-3 ans), le temps de nous forger une expérience et une réputation.  Aujourd’hui, la nursery est une réussite, la toute petite section donne entière satisfaction aux parents… »
La visite des locaux donne en effet l’impression d’un cadre idyllique. Les salles sont bien éclairées, aérées, accueillantes, confortables. La décoration donne envie de retourner à l’âge de l’ouverture au monde, aux peluches et aux barbouillages. Surtout, il y a ce jardin qui en est vraiment un et où il doit faire bon s’ébattre lorsque l’on est un tout petit enfant… Mais l’essentiel, dans cette école dont les fondatrices revendiquent l’exemplarité est, disent-elles, «invisible pour les yeux : le revêtement de sol, d’apparence banale, est pourtant ce qui se fait de mieux sur le marché en termes d’hygiène et de sécurité, les peintures sont antiacariennes, tous les vitrages sont incassables… Il y a aussi les chaises, qui sont adaptées à l’âge et au poids des enfants.»
Au total, un investissement axé sur la réalisation d’un cadre parfaitement approprié à la mission qui incombe au pré-scolaire, en y incluant la fonction de crèche : préparer efficacement les enfants à l’entrée à l’école, tout en permettant aux parents qui travaillent et qui n’ont pas les moyens de faire garder leurs enfants pendant la journée de s’en décharger avec la garantie d’un encadrement psychopédagogique de qualité.
Le problème, poursuit la codirectrice de cet établissement, «est qu’il ne nous restait plus grand-chose à investir dans la communication, contrairement à d’autres qui ont fait énormément de tapage lors de leur création!»
Il semble pourtant que dans le cas de cette crèche, le bouche-à-oreille est parvenu à compenser cette lacune. Et que la satisfaction des parents qui ont choisi d’y inscrire leurs enfants tient énormément à la qualité des éducatrices recrutées.
L’occasion pour la direction de rendre un hommage appuyé à Mme Christine Lazraz, directrice d’une école de formation d’éducatrices de jardins d’enfants à Rabat, ainsi qu’aux sœurs de Saint Dominique à Casablanca, qui formaient autrefois la crème des éducatrices pour jardins d’enfants.

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