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Mondial : parfaite connexion

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L’espace de quelques semaines, en juillet 1998, la France a été le centre du monde. Plus de 37 milliards de téléspectateurs ont suivi l’événement le plus regardé du vingtième siècle : la Coupe du monde de football. Un record! Pour mémoire, la précédente édition de cette compétition, organisée en 1994 aux Etats-Unis, avait réalisé seulement une audience cumulée de 31,7 milliards de téléspectateurs… Pour cette Coupe du monde 1998, la France a choisi de faire appel au nec plus ultra de sa technologie afin de donner la meilleure image d’elle-même. Au total, quelque 180 chaînes de télévision et 130 radios françaises et étrangères dépêcheront plus de 4 500 envoyés spéciaux et 4 500 journalistes de presse écrite pour suivre les soixante-quatre matchs. Pour la première fois dans l’histoire de la Coupe du monde de football, tous les médias ont été rassemblés sur un site unique afin de leur assurer des conditions de travail optimales. Il s’agissait du Centre international de radio-télévision (CIRTV) installé au Parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris. C’est dire l’effort de mobilisation à consentir afin de mieux réussir un tel événement dans notre pays. La libéralisation bien avancée des télécommunications au Maroc est un atout majeur qui pourrait aussi faire la différence. D’ailleurs, la première étape de la visite de la commission d’inspection pour le mondial 2010 était la station terrienne de Maroc Telecom à 20 km de Rabat. Cette station est reconnue comme la meilleure du tout le Maghreb. Elle serait assurément la plate-forme face à ce défi structurant. Toutefois, l’Afrique du Sud a une longueur et une suprématie certaine dans le domaine. D’ailleurs, pour des calculs non avoués, elle s’est emparée des droits de retransmission du mondial de 2006 pour l’Afrique. La voix de l’Allemagne, en la personne du groupe des médias Kirch, compte pour beaucoup. Ce groupe pourrait même hériter des droits pour le mondial 2010…si l’objectif est atteint! Pour rappel, le mondial 1998 a été placé sous le signe du «tout-numérique». C’était la première fois que la couverture d’une épreuve sportive internationale a été entièrement réalisée en numérique. Des caméras installées autour des stades en passant par les cars-régie, tout le circuit audiovisuel est aux normes numériques. Une prouesse technologique accomplie grâce à un partenariat actif avec France Télécom, quatrième opérateur mondial des télécommunications. Sur chacun des dix stades, les organisateurs ont prévu de disposer d’un minimum de dix-sept caméras numériques. Ce dispositif a été complété par un jeu de caméras supplémentaires mises en place par les chaînes de télévision des nations engagées dans chaque rencontre. Grâce au choix du « 100 % numérique », le bouquet de programmes numériques Télévision par satellite (TPS) a pu diffuser les matchs du mondial 1998 en 16/9, le format cinéma qui est venu s’ajouter au signal international. La chaîne 16/9 de TPS, baptisée Superfoot 98, a été proposée gratuitement à tous les abonnés du bouquet.

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