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Poids-lourds : un marché à booster

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Après la décision gouvernementale de libéraliser le secteur du transport des marchandises, les observateurs pensent que le marché des poids lourds a de beaux jours devant lui. Dans l’Auto Expo 2004, pas moins d’une douzaine d’exposants vont présenter, sur l’esplanade du parc des expositions OFEC de Casablanca, leurs dernières nouveautés à un public marocain de plus en plus connaisseur et exigent. Ces constructeurs sont notamment, Renault, DAF, Iveco, Isuzu, Volvo, Scania, Mercedes et Berliet.
En fait, force est de constater que le nombre de véhicules industriels vendus au Maroc est resté stagnant au fil des années. Et pour cause, les statistiques livrées par l’Association des importateurs des véhicules automobiles montés (AIVAM) montrent que le nombre de poids lourds vendus en 1999 était exactement de 4.628 unités. En 2003, ce chiffre a été, tenez-vous bien, de l’ordre de 4.627 unités. L’engouement n’est pas énorme. Toutefois, les constructeurs et les concessionnaires ne lésinent pas sur les moyens pour s’attirer un maximum de clients. Pleinement à l’écoute des exigences des utilisateurs, les constructeurs et concessionnaires de poids lourds ont fait évoluer leur offre et présentent, pour la majorité d’entre eux, de nouvelles gammes de véhicules industriels. La puissance et la robustesse restent les maîtres-mots de l’offre poids-lourds. Une motorisation plus puissante avec des moteurs à toute épreuve.
Mais depuis quelques années, l’endurance et la rentabilité reviennent en force. Longtemps l’apanage des véhicules particuliers et Véhicules utilitaires légers (VUL), ces notions commencent sérieusement à frayer leur chemin chez les poids lourds. Il s’agit de se positionner en termes d’intervalles de maintenance. Il en résulte une réduction des coûts d’entretien et une diminution de la durée d’immobilisation des véhicules. Des paramètres que les industriels prennent en compte de manière prioritaire.
Aussi, la sécurité et la maniabilité sont des terrains sur lesquels tous les constructeurs s’affrontent. C’est le cas du freinage à répartition électronique (ABS et EBD: répartition électronique du freinage par essieu), le DTC (plus grande stabilité en décélération) et ASR (anti-patinage de roues).
En fait, les utilisateurs ont également le choix entre différents designs. Même si cet aspect est le dernier à être pris en considération par les acheteurs.

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