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Quand les entreprises s’intéressent à l’environnement

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L’environnement est l’affaire de tous. Au sein de la CGEM, une commission a été créée pour protéger l’environnement. «Le Maroc fait face aujourd’hui à un certain nombre de contraintes qui ont impact sur les modes de productions de ses entreprises. En effet, aujourd’hui et vu les effets de la mondialisation et de l’ouverture des marchés, les entreprises marocaines sont appelées à améliorer leur image de marque et à renforcer la compétitivité de leurs produits afin de remédier à cette concurrence», a indiqué Said Mouline, président de la commission environnement. Et d’ajouter: «Le Maroc doit préserver ses ressources naturelles, son patrimoine écologique et la qualité de vie de sa population. L’activité industrielle génère, par ailleurs, une quantité importante de pollution qui participe à la dégradation des ressources naturelles et de l’environnement du pays. Aussi le cadre réglementaire national relatif à la protection de l’environnement a été renforcé pendant ces dernières années». Pour la CGEM, protéger l’environnement n’est pas un luxe ou l’apanage des pays riches ou des grandes industries, mais est bel et bien un facteur de démarquage des entreprises. Selon cette commission, toute démarche environnementale s’appuie sur six étapes clés qui sont les suivantes : informations de base sur l’entreprise, diagnostic des problèmes environnementaux, évaluation des impacts, calcul de la rentabilité économique de chaque action projetée, réalisation d’un plan d’action et suivi des actions réalisées. Quand au diagnostic des problèmes environnementaux, il se réalise par un questionnaire environnemental préliminaire et les éco-cartes. Ces dernières représentent des outils environnementaux des plus utiles conçus pour les PME et les microentreprises pour la réalisation d’autodiagnostics environnementaux. La 3ème étape se penche sur cette évaluation complémentaire permettant une pondération à chaque impact de confirmer les priorités d’action qui sont ressorties des éco-cartes. L’entreprise doit sélectionner les impacts significatifs sur lesquels elle pourra agir techniquement et économiquement. Pour cela, l’entreprise doit procéder à une hiérarchisation des impacts repérés grâce à l’analyse environnementale. Après avoir identifié des actions à mettre en œuvre dans l’entreprise, le calcul de leur rentabilité sera facile. Les actions retenues pour atteindre les objectifs environnementaux de l’entreprise peuvent être formalisées sous forme d’un plan d’action. Le suivi et l’évaluation sont des composantes indissociables du management. Elles permettent de fournir aux responsables les informations nécessaires pour porter un jugement sur l’impact et la progression des actions réalisées. De plus, elles facilitent la comparaison des performances et donne la possibilité de prendre des mesures de rectification.

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