La perle du nord sera dotée, à l’instar des autres communes urbaines, d’un nouveau plan communal de développement (PCD). Selon les responsables de ce projet au sein du conseil de la ville, ce plan est un outil de planification qui repose sur une vision territoriale, tel que prévu dans la charte communale révisée en 2009. Ce nouveau programme, qui sera établi pour une période de quatre ans, entre dans sa phase de diagnostic territorial participatif. «Nous cherchons, à cet effet, à faire impliquer tous les acteurs locaux au processus d’élaboration du plan. Leur implication est primordiale pour atteindre les objectifs visés», précisent les responsables de ce projet. Considéré comme le principal responsable de la planification locale, il a chargé, en premier lieu, un bureau d’étude de réaliser un état des lieux des différents domaines d’activités de Tanger. Ce qui a permis, de ce fait, de relever les atouts et les potentialités dont dispose Tanger «considérée comme chef-lieu de la région», ajoutent les responsables de ce projet. Il ressort aussi de ces mêmes données les contraintes et les faiblesses dont souffre Tanger, mais sans oublier d’y apporter des solutions. En ce qui concerne ses atouts et ses potentialités, évoqués dans ce rapport, Tanger se positionne par sa position géographique donnant à la fois sur l’océan Atlantique et sur la mer Méditerranée. La ville se distingue par une activité industrielle diversifiée, notamment par ses industries textiles, chimiques, mécaniques, métallurgiques et navales. Elle s’impose ainsi comme une deuxième force industrielle, grâce à ses cinq zones industrielles. Son dynamisme est basé sur une infrastructure considérée comme la plus importante au niveau national, et ce grâce à un port gérant les flux de marchandises et voyageurs, et un port de plaisance et de pêche.