Deux ans après son élection à Düsseldorf (Allemagne), Platini a pu dévoiler durant le 33e congrès ordinaire la réalisation d’une de ses promesses électorales avec la création d’un panel d’experts chargés de contrôler l’attribution aux clubs des licences de participation aux compétitions européennes.
Si ce panel n’a pas les pouvoirs de la Direction nationale de contrô_le de gestion, organe de contrôle du football français qu’il présentait en 2007 comme un modèle possible pour le football européen, le président de l’UEFA a promis qu’il ne s’agissait que «d’un premier pas». «C’est une question d’éthique, une question de crédibilité et même une question de survie de notre sport», a insisté l’ancien capitaine de l’équipe de France. L’UEFA, inspirée par l’exemple du sport professionnel américain, étudie la limitation des effectifs et la taxation des transferts pour les plus gros clubs, tandis que l’hypothèse d’un plafond salarial («salary cap») semble s’éloigner, car trop difficile à mettre en place.
A Copenhague, Platini a rappelé qu’il avait réuni en deux années toutes les familles du football autour d’une même table, avec notamment la fin du G14 qui regroupait jusqu’en janvier 2008 les clubs les plus riches d’Europe.
«Dans tout ce que nous faisons, le football doit toujours être le premier et plus important élément à prendre en considération, il est un jeu avant d’être un produit, un sport avant d’être un marché, un spectacle avant d’être un business», a souligné l’ancien N.10 des Bleus.