Détenteur de huit titres en Grand Chelem, le champion raconte avoir pris de la «crystal meth» en 1997, au moment où sa carrière et son mariage avec l’actrice Brooke Shields battaient de l’aile.
Après avoir subi un contrôle positif, il écrit à l’Association des joueurs de tennis professionnels (ATP), affirmant avoir bu par erreur une vodka dans laquelle avait été mélangée de la méthamphétamine par son assistant, Slim.
«J’ai écrit une lettre à l’ATP pour les informer que Slim, que j’ai depuis licencié, était un consommateur régulier de drogues et qu’il mélangeait souvent la meth avec ses sodas, ce qui était vrai. Puis je suis arrivé au principal mensonge de la lettre. J’ai dit que j’en avais récemment bu par accident dans un des sodas de Slim». Le champion de tennis demande à l’ATP sa clémence, qu’il obtiendra, l’association décidant finalement d’abandonner les poursuites. «J’ai honte, évidemment. Et je me suis promis que ce mensonge marquait la fin de tout ça», poursuit Andre Agassi.