Le stade, d’une capacité théorique de 34.500 places, était déjà plein à craquer près d’une heure avant l’heure prévue pour le début de la cérémonie. A l’intérieur, les supporteurs scandaient « Equipe grecque, grande équipe », frappaient sur des tambours ou réalisaient des « olas » spectaculaires. Ils débordaient même sur les allées à un point inquiétant pour la sécurité, et devenu impossible au point que la police a finalement autorisé le public à en envahir le centre. Les Athéniens étaient venus en famille, portant les maillots bleu et blanc de leur équipe ou arborant le drapeau national.
Les dizaines de milliers de personnes restées dehors ont fini par bloquer totalement les avenues avoisinantes. Selon la maire d’Athènes, Dora Bakoyannis, les supporters à l’extérieur de l’enceinte étaient « plus de 100.000 ». Cette victoire « est le meilleur et le plus grand message que nous puissions adresser sur les Jeux: Athènes est prête et tout est merveilleux », a-t-elle affirmé.
Le Premier ministre Costas Caramanlis, a, pour sa part, estimé que « des millions de Grecs dans le monde entier partagent aujourd’hui un bonheur indicible ». « Tout le monde parle de la Grèce », a-t-il souligné, prédisant que « cette grande joie trouvera son paroxysme pendant les Jeux olympiques ». La plupart des personnalités grecques de premier plan se sont rendues au stade, dont le dirigeant de l’opposition socialiste, Georges Papandréou et le chef de l’Eglise orthodoxe de Grèce, Mgr Christodoulos, qui a attribué à Dieu le « miracle » de la victoire.