« Nous avons dû déplorer des cas de dopage dans diverses associations nationales et même, ce qui est grave, deux dans le Championnat du monde juniors » (l’Egyptien Azmy, nandrolone, et l’Allemand Walke, THC, métabolite du cannabis), écrit M. Blatter, qui avait reconnu l’existence du dopage dans le football lors du comité exécutif de Francfort début décembre. M. Blatter évoque également « un manque de discipline et de respect » envers « l’institution (et) l’esprit du jeu », citant « le cas de joueurs qui ont porté leurs différends avec le football devant des tribunaux ordinaires, ou des associations nationales qui tardent à prendre des décisions » (allusion au cas Rio Ferdinand). « De plus, le calendrier international (…) n’est pas respecté par toutes les instances et (cela) crée des problèmes entre les intérêts des clubs (et des joueurs) et les sélections nationales », ajoute-t-il, prônant « un dialogue direct entre tous les intéressés » dans « le sens de la solidarité qui doit marquer le mouvement du football ». « 2004 verra également -enfin, dirais-je- le choix de l’organisateur de la première Coupe du monde qui aura lieu en Afrique, en 2010. Ce ne sera que justice tant le football africain a apporté un message d’espoir et de confiance.