Lille, vainqueur à Bordeaux (1-0), a pris la 2e place de la Ligue 1 de football derrière Lyon, leader en panne tenu en échec par Nice (1-1), samedi lors de la 22e journée.
Les Lensois, menés 3-0 dimanche soir à la pause par des Stéphanois efficaces, ont tout de même sauvé un point grâce à un final renversant qui les a vu revenir à 3-3 dans les toutes dernières minutes. Mais ils abandonnent néanmoins la 2e place à Lille. Les difficultés inhabituelles de Lyon (deux points en quatre matches) restent néanmoins sans conséquence aucune dans la course au titre, parce que l’OL a jusqu’ici bien engrangé, mais surtout parce que ses concurrents font des merveilles dans l’irrégularité. Jamais depuis qu’il monopolise la couronne nationale le quintuple champion de France n’avait traversé une aussi mauvaise passe en L1 : deux points sur douze possibles après les défaites face à Toulouse (0-2) et Bordeaux (1-2), et les nuls contre Monaco (0-0) et Nice (1-1). Et ce avec trois matches à Gerland. Pour retrouver une moisson aussi maigre, il faut remonter à janvier-février 2000. Autant dire à une autre époque. Malgré cette série digne d’un relégable, l’avance lyonnaise a finalement peu fondu, passant de 17 points sur Lens au soir de la 18e journée à 13 sur Lille. Pas de quoi empêcher le président Aulas de préparer dans sa vitrine une petite place pour le trophée 2007. À cela deux raisons : la première moitié de saison monstrueuse des Lyonnais mais aussi l’incorrigible irrégularité de leurs rivaux, incapables d’enchaîner les bons résultats. Derniers exemples en date : Marseille, Bordeaux et Lens.
L’OM, pas verni sous les yeux de son probable futur propriétaire, Jack Kachkar, a chuté pour sa part au Mans (0-2) alors qu’il venait d’effacer son automne calamiteux grâce à trois victoires de rang. Trois jours après leur exploit à Lyon, les Girondins ont tout gaspillé avec une défaite devant Lille (0-1). Quant à Nancy, qui était rayonnant à l’automne, il est désormais méconnaissable. Encore battu (0-2) dimanche à Auxerre, le club lorrain recule à la 12e place.
Difficile, du coup, d’enchaîner les bonnes performances en un mois de janvier aux pelouses difficiles et au calendrier surchargé.