ALM : Vous venez d’être élu président de l’Union africaine de judo et président de la zone maghrébine. Quelles sont vos priorités ?
Chniouer Touhami : Par l’élection au poste de vice-président de l’Union africaine de judo et président de la zone maghrébine (Maroc-Alger-Tunise-Libye-Mauritanie en plus de l’Egypte), en parallèle à un programme qui a été élaboré au niveau de l’Union arabe de judo, nous pensons élaborer un calendrier permettant le recyclage de cadres, les arbitres et des judokas de la région ainsi que les échanges d’expériences.
La piètre prestation des judokas marocains au Jeux olympiques de Pékin a suscité une grande déception ? Quelles sont les raisons de cet échec ?
Le Maroc a pu qualifier quatre judokas sur 21 réservés à l’Afrique aux derniers Jeux olympiques de Pékin malgré plusieurs handicaps de la non-participation aux Jeux africains. Le judo marocain est classé parmi les 3 premiers au niveau africain , soit 48 pays membres de l’Union africaine de judo, il n’y a pas de petit pays. Chacun se prépare pour se qualifier . Notant que nos judokas se sont bien préparés avant les Jeux olympiques, tous les moyens étaient mis à leur disposition. Nous pensons que nos judokas avaient un blocage au niveau psychique que nous essayerons de dépasser à l’avenir.
Quels sont les problèmes du judo au Maroc?
Le judo au Maroc, comme tous les autres sports, souffre du manque d’installations sportives adéquates et les moyens qui sont à notre disposition ne sont pas à la hauteur de nos ambitions. N’empêche, nous ne ménagerons aucun effort pour rendre le judo plus attractif pour intéresser les sponsors. Je suis persuadé que la lettre royale redressera le sport national.
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