Quinze équipes, soit un peloton de 120 coureurs dont le dernier vainqueur, l’Allemand Jens Voigt, est absent, ont pris mercredi à Marseille le départ du 33e Tour méditerranéen cycliste (8-12 février) pour rejoindre Sanremo (Italie).
Avant la montée du célèbre Poggio aux portes de Sanremo, la 33ème édition fera une nouvelle escapade par le Mont-Faron (Toulon) dans la 2ème étape, avant de s’attaquer au col de la Madone (927 m), une ascension qui pourrait décider du lauréat 2006 lors de la 4e étape entre Saint-Laurent-du-Var et Menton (Alpes-Maritimes). Avant cela, le peloton se soumettra dans l’après-midi de jeudi à l’exercice du contre-la-montre par équipes, sur une boucle de 18 km à La Garde (Var).
"Cette édition s’annonce musclée", promet Lucien Aimar, l’ancien vainqueur du Tour de France (1966) et organisateur d’une épreuve dont le menu est en effet copieux (562 km), avec douze difficultés (dont 5 cols de 1re catégorie).
Après le retrait des équipes-phares (CSG, Bouygues Telecom, Rabobank et Phonak entre autres), plusieurs des trente Français au départ peuvent caresser l’espoir de devenir le premier représentant de l’Hexagone à remporter l’épreuve depuis Laurent Jalabert en 2000.
Sandy Casar et le Marseillais Rémy Di Grégorio (Française des Jeux), Cédric Vasseur (Quick Step) ou encore Sylvain Calzati (AG2R) pourraient tirer leur épingle du jeu.
Mais le Belge Philippe Gilbert (Française des Jeux), 2ème en 2005, le Russe Alexandre Botcharov et le Kazakh Dimitry Fofonov (Crédit Agricole) seront particulièrement à surveiller.
Les sprinteurs, l’Allemand Erik Zabel (Milram) ou l’Australien Bradley McGee (Française des Jeux) pourraient de leur côté voir la vie en jaune dès la première étape (Marseille-Marignane).