C’est la première fois depuis 1950 que l’épreuve ne s’achève pas à Milan, là où siègent notamment les organisateurs de la course. D’autres grandes villes de la Péninsule comme Milan (sur un parcours de 100 km emprunté par la 1re étape de la 1re édition en 1909), Turin, Florence, Bologne et Naples seront également visitées par la course, remportée l’an passé par l’Espagnol Alberto Contador. Si Contador, qui préfère se concentrer sur le Tour de France, ne défendra pas sa couronne, plusieurs coureurs de renom son attendus comme l’Américain Lance Armstrong, qui participera pour la première fois à l’épreuve, les Italiens Ivan Basso – qui revient sur le Giro après deux ans de suspension pour dopage -, Damiano Cunego et Danilo Di Luca, deux anciens vainqueurs, ainsi que l’Espagnol Carlos Sastre, vainqueur de la dernière Grande Boucle. La course démarrera à Venise avec un contre-la-montre par équipes (20 km) et s’achèvera également sur une épreuve chronométrée, mais individuelle (15,3 km), à Rome. En plus de trois étapes chronométrées, cinq étapes de moyenne montagne et cinq de haute montagne constitueront les principales difficultés. La montagne démarrera dès le 4e jour avec les Alpes et une arrivée au sommet à San Martino di Castrozza (1.466 m). Le lendemain, il y aura une nouvelle arrivée au sommet, à Alpe di Siusi (1.844 m), juste avant un passage de la course en Autriche et en Suisse. Le Giro empruntera également les routes françaises lors de la 10e étape (Cuneo-Pinerolo, 250 km) avec les cols de la Madeleine (1.996 m), Vars (2.109 m), Izoard (2.360 m, point le plus haut de la course) et Montgenèvre (1.854 m). En fin de parcours, les 16e et 17e étapes offriront également deux arrivées au sommet, au Monte Petrano (1.101 m) dans les Marches (centre-est) et au Blockhaus (2.064 m) dans les Abruzzes (centre).