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Dopage : la gaffe de l’agence de Prétoria

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Le dopage, c’est l’utilisation de méthodes ou de substances qui, d’une manière artificielle, peuvent améliorer la capacité de performance physique. C’est une forme de tricherie particulièrement déshonorante. Le dopage est ainsi donc prohibé pour des raisons de santé et de l’éthique sportive.
Pour la première fois dans l’histoire du championnat d’Afrique des nations après celui de Casablanca en 2005, dans ce même contexte, la FILA (fédération internationale des luttes associés) a établi un contrat avec l’agence mondiale anti-dopage (AMA) dans le but de procéder à des contrôles de dopage hors compétition : c’est-à-dire à l’entraînement, à l’hôtel ou dans n’importe autres lieux. C’est pourquoi tous les athlètes de haut niveau doivent fournir désormais par le biais de leurs fédérations respectives un programme d’avance et détaillé sur leurs déplacements et les lieux fréquentés.
En vertu de ce contrat, l’AMA est autorisée à nommer une tierce partie de son choix pour s’acquitter des contrôles de dopage. L’AMA a, par conséquent, confié à son tour la responsabilité d’effectuer la collecte de prélèvement à une autre autorité résidente en Afrique du Sud, le berceau de la compétition africaine des luttes. En somme, tous les lutteurs et lutteuses doivent se conformer à la requête d’agents autorisés à procéder à la collecte de prélèvements et à défaut de quoi (omission de se conformer à la requête de fournir un prélèvement) le sportif se rend passible de sanctions.
Dans ce même ordre d’idées, toutes les délégations présentes à la 25ème édition ont salué l’initiative prise par la FILA et l’AMA dans le but de combattre ce fléau qui a commencé à menacer la famille de la lutte. Mais le temps et l’heure ont été mal choisis, ce qui a en effet incité les chefs de délégation a protesté énergiquement pour le non-respect de l’instance sud africaine à la clause du contrat qui stipule que : les contrôles antidopage doivent se faire de façon inopinée et hors compétition.
En revanche, ces contrôles ont été faits la veille de la compétition. Ce qui a eu des répercussions négatives sur la concentration des lutteurs et lutteuses ayant été sujets à une sorte d’injustice. Pire encore, les contrôleurs chargés de la mission n’ont même pas pris la peine de contacter le médecin délégué de la FILA, qui était sur place, ne serai-ce qu’à titre informatif. Gageons que l’AMA est une institution très fiable, mais attention à ces petits détails qui risquent de démoraliser les athlètes.

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