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En 2009, les tricheurs auront intérêt à se mettre à table

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Les athlètes ayant abusé de pilules ou de seringues pour signer leurs performances ont intérêt à soulager leur mauvaise conscience en 2009: s’ils risquent jusqu’à quatre ans de suspension en vertu du nouveau code mondial antidopage, ils peuvent bénéficier d’une réduction en cas d’aveux. Entré en vigueur il y a cinq ans, le code mondial antidopage a harmonisé les normes et règles en matière de lutte contre les tricheurs pour tenter d’éviter qu’un sprinteur américain et un haltérophile bulgare contrô_lés positifs aux mêmes stéroïdes anabolisants écopent de sanctions complètement différentes.
Ce code, qui prévoyait jusqu’à présent une suspension quasi automatique de deux ans en cas de première infraction et à vie pour une deuxième, a été révisé dans le but d’introduire une plus grande flexibilité, en tenant compte de circonstances atténuantes ou au contraire, aggravantes. «J’en ai assez que quelqu’un qui commet une infraction relativement mineure reçoive la même sanction qu’un sportif bourré de stéroïdes», avait souligné Dick Pound, qui était alors président de l’Agence mondiale antidopage (AMA) lors de l’adoption du code révisé en novembre 2007.
A partir du 1er janvier, les peines pourront ainsi être modulées, du simple avertissement à quatre ans de suspension pour une première infraction. Si un athlète démontre qu’il a pris un médicament interdit sans chercher à vouloir améliorer ses performances, il recevra une simple réprimande, ou au grand maximum deux ans de suspension en fonction du produit. A l’inverse, celui impliqué dans un système de dopage généralisé ou ayant tout fait pour dissimuler une violation risque d’être mis au ban pendant quatre années.
Surtout, le code 2009 aimerait pousser le plus grand nombre à se mettre à table. Faute avouée avant qu’une violation soit constatée est faute à demi-pardonnée puisque la durée de la suspension normalement applicable pourra être divisée par deux. Cette réduction potentielle peut même atteindre les trois-quarts si un coupable fournit «une aide substantielle» aux instances antidopage pour mettre à jour les violations d’un autre.

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